Elsa Osorio est née à Buenos Aires en 1953, elle a vécu à Paris et à Madrid, et réside actuellement en Argentine. Elle a écrit des scénarios pour le cinéma et la télévision. Elle a obtenu le prix National de Littérature, et le Prix du Journalisme d’humour. Elsa osorio est l’auteur de Luz ou le temps sauvage paru aux Editions Métailié en 2000. Ses romans sont traduits en Allemagne et en Italie où ils connaissent un très grand succès. Elle publie cette année en France un deuxième opus : Tango. Avec l’habileté d’une bonne danseuse, Elsa Osorio change de temps, de narrateurs, d’espace, comme on change de cavalier, et son écriture communique au lecteur le vertige de la danse, l’ivresse de la musique mêlée à la sensualité et au mouvement
Elsa Osorio est née à Buenos Aires en 1953, elle a vécu à Paris et à Madrid, et réside actuellement en Argentine. Elle a écrit des scénarios pour le cinéma et la télévision. Elle a obtenu le prix National de Littérature, et le Prix du Journalisme d’humour. Elsa osorio est l’auteur de Luz ou le temps sauvage paru aux Editions Métailié en 2000. Ses romans sont traduits en Allemagne et en Italie où ils connaissent un très grand succès. Elle publie cette année en France un deuxième opus : Tango. Avec l’habileté d’une bonne danseuse, Elsa Osorio change de temps, de narrateurs, d’espace, comme on change de cavalier, et son écriture communique au lecteur le vertige de la danse, l’ivresse de la musique mêlée à la sensualité et au mouvement Tango
de Elsa Osorio (Auteur), Jean-Marie Saint-Lu (Traduction) Broché: 418 pages
Editeur : Editions Métailié (1 janvier 2007) Collection : BB HISPANO Langue : Français A Paris, au Latina, on danse le tango. Luis invite Ana à danser. Elle est française et elle aime le tango avec autant de passion qu’elle déteste la patrie de ses parents, l’Argentine. Il est argentin de passage à Paris pour une dernière tentative d’échapper à une crise économique et psychologique. Un projet de film sur le tango, dirigé par Luis avec Ana comme conseiller technique, va les réunir.Ce projet leur fait découvrir leurs ancêtres et l’histoire de l’Argentine depuis la fin du XIXe siècle. Le tango nous conduit des quartiers populaires de La Boca aux salons parisiens, du grand propriétaire au compositeur de musique, sur fond de vagues d’émigration successives, de conflits sociaux, de développement des richesses des estancieros, d’arrivée de la modernité avec la naissance de la radio… avec l’évolution du tango, devenu lui-même personnage de ce roman bâti sur cette relation viscérale que tous les personnages entretiennent avec lui. Sur une trame de feuilleton vécue par des personnages attachants et hauts en couleur, l’auteur écrit une œuvre littéraire forte où le fantastique est présent pour revendiquer la force vitale de l’amour et de la danse. Tango recrée l’histoire d’une ville et d’une musique à travers la saga de deux familles, aux deux bouts de l’échelle sociale. Un cocktail explosif d’amours, de luttes, de joies et de trahisons, et une danse dangereuse et sensuelle qui les réunit en une étreinte. Avec l’habileté d’une bonne danseuse, Elsa Osorio change de temps, de narrateurs, d’espace, comme on change de cavalier, et son écriture communique au lecteur le vertige de la danse, l’ivresse de la musique mêlée à la sensualité et au mouvement. Existe aussi en format poche: Éditeur : Points Genre : ROMAN CONTEMPORAIN Présentation : Broché Elsa OsorioElsa Osorio : Tango.Par Noël Blandin, le jeudi 04 janvier 2007. Tango, le roman d'Elsa Osorio s'ouvre sur cette citation de Jorge Luis Borges: "Bien que la dague hostile, ou cette autre dague, le temps, les aient enfouis dans la boue, aujourd'hui, au-delà du temps et de la mort funeste, ces morts vivent dans le tango" puis viennent les premiers mots qui décrivent le voleo d'une danseuse de tango. Et tout le récit de se déployer ensuite dans un enchaînement de figures pour recréer une histoire de Buenos Aires et de l'Argentine dont le personnage principal serait le tango.C'est au Latina, haut lieu du tango à Paris, que le jeune argentin Luis, qui tente d'échapper à ses démons personnels et à son pays en crise, invite Ana à danser.Française d'origine argentine, sensuelle et bonne danseuse, Ana aime passionnément le tango. Les deux personnages réunis dans l'étreinte sensuelle de la danse, et bientôt par un projet de film sur le tango, découvriront que leurs deux familles, que tout oppose socialement, sont liés par une histoire et des ancêtres communs. Avec la danse et la musique en fil rouge, Elsa Osorio retrace la saga des deux familles à travers leurs vies quotidiennes, leurs conflits, leurs amours, leurs passions, leurs joies, leurs malheurs, leurs luttes sociales et politiques, et tout ce qui a fait le roman de Buenos Aires et de la nation argentine depuis la fin du XIXe siècle. "Ta famille et la mienne, les deux extrémités de l'échelle sociale, dansant un tango de plus d'un siècle, avec ses figures et ses styles, ses cortes et ses quebradas, ses invitaciones et ses desplantes", s'exclame le personnage d'Ana. Une recherche des origines qui est l'une des constantes de l'oeuvre d'Elsa Osorio. Tango, dont le titre original est Cielo de Tango, n'atteint peut-être pas tout à fait la hauteur de son ambition de grande fresque littéraire de Buenos Aires. Le style reste sage et relativement commun, du moins dans la traduction, tandis que la composition égare parfois un peu le lecteur en raison des multiples ruptures de la narration qui saute sans cesse de personnages et d'époques à d'autres sans l'unité et la fluidité qui caractérisent l'éxécution d'un bon tango, qu'il soit traditionnel ou contemporain. Mais il a au moins les mérites de la vitalité et de l'originalité et, avant tout, celui de parvenir à entraîner son lecteur dans l'histoire moderne de l'Argentine, dans sa mémoire collective et l'univers passionnant et passionné du tango argentin qui lui est consubstantiel. → plus
je ne vais pas essayer de dire mieux ce que d'autres avant moi ont fait avec beaucoup de talent. et comme je suis entierement d'accord avec leurs points de vue je n'ajouterais que ceci:
→ plus Luz ou le Temps sauvage
de Elsa Osorio (Auteur), François Gaudry (Traduction) Poche: 353 pages
Editeur : Métailié (4 novembre 2002) Collection : Suite hispano-americaine A vingt ans, à la naissance de son enfant, Luz commence à avoir des doutes sur ses origines, elle suit son intuition dans une recherche qui lui révèlera l'histoire de son pays, l'Argentine. En 1975, sa mère, détenue politique, a accouché en prison. La petite fille a été donnée à la famille d'un des responsables de la répression. Personne n'a su d'où venait Luz, à l'exception de Myriam, la compagne d'un des tortionnaires, qui s'est liée d'amitié avec la prisonnière et a juré de protéger l'enfant. Luz mène son enquête depuis sa situation troublante d'enfant que personne n'a jamais recherchée. Un thriller loin des clichés dans lequel l'amour cherche la vérité.
Luz, personnage central du roman bouleversant d’Elsa Osorio, prête sa voix aux enfants volés sous la dictature militaire : un cheminement tragique de l’ombre vers la lumière.La romancière argentine, Elsa Osorio, racontait récemment avec une émotion contenue comment, lors de la présentation de son livre à Tucuman (Argentine), ville dans laquelle vivraient encore d’anciens tortionnaires, une fille de disparus avait lu publiquement une lettre à Luz, comme si celle-ci avait réellement existé... C’est dire la force, l’authenticité de ce personnage de fiction qui n’en est pas vraiment un, enfant volé pendant les sombres années de la dictature argentine (1976-1983) dont le roman va raconter la remontée difficile, douloureuse et opiniâtre vers les origines. Le récit commence en 1998 quand Luz, jeune femme de vingt ans - c’est le titre original du roman , A veinte anos, Luz - , débarque avec son mari et son fils, à Madrid avec l’espoir immense, après de longs mois d’enquête, d’y retrouver son vrai père, exilé en Espagne. Des terreurs anciennes et inoubliablesCar Luz a connu le destin tragique de ces enfants kidnappés à la naissance ou en bas âge, « objets, butin de guerre » dont l’appropriation faisait partie d’un plan systématique mis en place par les militaires en mal d’enfants. Volée à sa mère, détenue politique montonera sommairement exécutée, Luz a été « donnée » à Mariama, fille d’un haut-gradé, tortionnaire responsable de la répression. Elevée dans un milieu favorable au régime militaire, Luz n’en connaîtra pas moins en grandissant des doutes sur ses origines, qui se confirmeront et l’entraîneront dans une enquête semblable à celle des Grand-Mères de la place de Mai.Elsa Osorio réussit dans ce roman magnifique, avec un art consommé de la narration, à construire un récit palpitant apparenté au roman policier, qui tiendra le lecteur en haleine jusqu’à la dernière ligne. Elle brosse des portraits tour à tour terrifiants - comme celui de la Bête, sergent de l’horreur banalisée, qui part quotidiennement à son « bureau » pour torturer ses victimes - ou émouvants, comme celui de la belle Miriam, prostituée au grand cœur qui conduira Luz sur les traces de son passé.Basée sur une structure complexe dans laquelle les différents temps du récit, et les points de vues s’entremêlent, l’intrigue se construit et se referme progressivement sur un lecteur pris au piège de cette toile d’araignée narrative, plongeant avec effroi, guidé par Luz, dans ces années noires de l’histoire argentine. Car si Luz est une fiction, le roman, construit à partir de faits bien réels, prend appui sur l’Histoire. Ce sont sept années de peur et de tortures dans les camps de détention, comme celui tristement célèbre d’Olmos qui sont évoquées ici... Elsa Osorio, qui réside à Madrid depuis 1992, avait 23 ans en 1976 et a connu ce climat de terreur instauré par le Général Videla qui, encore aujourd’hui, la fait frémir quand elle doit retourner dans certains endroits de l’Université de Buenos Aires. Ancienne opposante à la dictature, elle sait communiquer à son lecteur, sans jamais tomber dans la complaisance, des terreurs anciennes qui ne s’oublient pas. En donnant une voix à ces enfants volés, inversant la perspective habituelle des « Grands-mères », l’auteur ouvre aussi la réflexion et le travail de mémoire sur les années de dictature, à peine amorcés en Argentine et plus que jamais au cœur de l’actualité.Rappelons que le poète argentin Juan Gelman (Prix Juan Rulfo 2000), dont l’épouse, enceinte, et le fils ont « disparu » en 1976, vient tout juste de retrouver sa petite-fille, localisée à Montevideo. Rappelons encore que l’église argentine a demandé, en septembre dernier seulement, pardon pour ses « péchés » commis sous la junte militaire...Odile MontaufrayVOX Latina - Mars 2001Luz ou le temps sauvage, de Elsa Osorio. Métailié.352p, 125F .
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