Jorge Bucay est né à Buenos Aires en 1949. Jorge Bucay, célèbre auteur à succès sur le continent sud américain, a écrit 12 best-sellers vendus à plusieurs millions d’exemplaires. Il réside entre Buenos Aires et l’Espagne où cette année - véritable phénomène - sept de ses livres étaient présents dans la liste des meilleurs ventes. Psychiatre et psychothérapeute, il anime des séminaires dans le monde entier.
http://www.bucay.com
Bibliographie
Cartas para Claudia (Editorial del Nuevo Extremo, Argentine) Recuentos para Demian (Editorial del Nuevo Extremo, Argentine) – traduit en français par Laisse-moi te raconter… les chemins de la vie Cuentos para Pensar (Editorial del Nuevo Extremo, Argentine) – traduit en français par Je suis né ce matin au lever du jour De la Autoestima al Egoismo (Editorial del Nuevo Extremo, Argentine) Amarse con los Ojos Abiertos (Editorial del Nuevo Extremo, Argentine) El Cochero (Editorial del Nuevo Extremo, Argentine) El Juego de los Cuentos (Editorial del Nuevo Extremo, Argentine) Conta Conmigo (Editorial del Nuevo Extremo, Argentine) El Camino de la Autodependencia (RBA, Espagne) El Camino del Encuentro (RBA, Espagne) El Camino de las Lagrimas (RBA, Espagne) El Camino de la Felicidad (RBA, Espagne)
Lettres à Claudia
de Jorge Bucay (Auteur)
Editeur : Oh ! éditions
- Au fil d'une correspondance imaginaire à une amie très chère, vous découvriez une série de réflexions qui vous aideront à dissiper bien des doutes sur la connaissance de soi, l'amour, la beauté de la vie et les secrets de la psychologie. - Le 3ème roman de Jorge Bucay, après "Laisse-moi te raconter... les chemins de la vie" et "Je suis né aujourd'hui au lever du jour" (septembre 2005).
Laisse-moi te raconter... : Les chemins de la vie
de Jorge Bucay (Auteur), Nelly Lhermillier (Traduction)
Poche: 277 pages
Editeur : Pocket (5 avril 2007)
Collection : Pocket
Pourquoi l'éléphant de cirque, capable d'arracher un arbre, reste-t-il sagement attaché à un maigre piquet ? Parce que, dès sa naissance, il y a été assujetti, et qu'incapable de s'en échapper à cet âge, il n'a plus jamais réessayé depuis. C'est par cette fable que Jorge Bucay, un thérapeute hors du commun, explique à l'un de ses patients qu'il est comme cet éléphant, relié à des centaines de piquets invisibles qu'il croit indéracinables. Et des histoires comme celles-là, Jorge en a beaucoup ! Limpides, faciles à retenir et bien plus éclairantes sur l'existence que n'importe quel discours théorique, elles constituent en effet la base de sa méthode, et elles s'adressent tout autant à son auditeur qu'à chacun d'entre nous...
Un jeune homme qui souhaite en savoir davantage sur lui-même va consulter Jorge, un personnage hors du commun, qui à chaque rencontre lui offre une nouvelle histoire.
Au fil des contes – de la fable de l’Eléphant enchaîné à celle du Trésor enterré – Jorge nous amène à mieux retrouver les trésors cachés au fond de nous.
Autant de récits métaphoriques et de paraboles édifiantes qui nous font voyager aux quatre coins du monde pour nous atteindre au plus profond de nos cœurs.
Dans Laisse-moi te raconter…les chemins de la vie, chacun trouve des réponses à sa quête personnelle.
Demian est un garçon curieux et soucieux qui souhaite en savoir davantage sur lui-même. Après plusieurs psychothérapies, il finit par aller consulter Jorge, un psychanalyste très particulier qui l'aide à faire face à la vie et à trouver les réponses qu'il cherche avec une méthode très personnelle : chaque jour, il lui raconte une histoire. Ce sont des histoires classiques, modernes ou populaires, réinventées par le psychanalyste pour aider son jeune ami, lui ôter ses doutes et résoudre ses problèmes. Il s'agit d'une longue conversation entre un psy et son patient. De nombreux contes – récits métaphoriques et paraboles édifiantes – s'enchaînent et nous font voyager aux quatre coins du monde. Chaque histoire trouve son sens, donne des clefs.
L'éléphant enchaîné - Conte de Jorge Bucay
Demian est un jeune garçon qui consulte son psy régulièrement et lui fait part de ses interrogations, de
ses doutes, de ses peurs. En écho à chaque problème (préparer un examen, déclarer son amour, les
relations aux autres, parents et amis...), "le gros", comme il nomme son psy (et de fait, Jorge Bucay
n'est pas mince), lui raconte une histoire.
"Laisse-moi te raconter..."
Et, sans attendre mon assentiment, il se mit à raconter.
Quand j'étais petit, j'adorais le cirque, et ce que j'aimais par-dessus tout, au cirque, c'étaient les
animaux. L'éléphant en particulier me fascinait ; comme je l'appris par la suite, c'était l'animal préféré
de tous les enfants. Pendant son numéro, l'énorme bête exhibait un poids, une taille et une force
extraordinaires... Mais tout de suite après et jusqu'à la représentation suivante, l'éléphant restait
toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière.
Mais ce pieu n'était qu'un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le
sol. Et bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu'un animal capable de
déraciner un arbre devrait facilement pouvoir se libérer et s'en aller.
Le mystère reste entier à mes yeux.
Alors, qu'est ce qui le retient ?
Pourquoi ne s'échappe t-il pas ?
A cinq ou 6 ans, j'avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J'interrogeai donc un
maître, un père ou un oncle sur le mystère du pachyderme. L'un d'eux m'expliqua que l'éléphant ne
s'échappait pas parce qu'il était dressé. Je posais alors la question qui tombe sous le sens :
"S'il est dressé, pourquoi l'enchaîne-t-on ?
Je ne me rappelle pas qu'on m'ait fait une réponse cohérente. Le temps passant, j'oubliai le mystère de
l'éléphant et de son pieu, ne m'en souvenant que lorsque je rencontrais d'autres personnes qui un jour,
elles aussi, s'étaient posé la même question.
Il y a quelques années, j'eus la chance de tomber sur quelqu'un d'assez savant pour connaître la
réponse :
L'éléphant du cirque ne se détache pas parce que, dès tout petit, il a été attaché à un pieu semblable.
Je fermai les yeux et j'imaginai l'éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu'à
ce moment l'éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant
trop solide pour lui, il n'y est pas arrivé malgré tous ces efforts.
Je l'imaginai qui s'endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau, et le surlendemain... et les
jours suivants... Jusqu'à ce qu'un jour, un jour terrible pour son histoire, l'animal finisse par accepter
son impuissance et se résigner à son sort.
Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s'échappe pas, le pauvre, parce qu'il
croit en être incapable.
Il garde le souvenir gravé de l'impuissance qui fut la sienne après sa naissance.
Et le pire, c'est que jamais il n'a tenté d'éprouver à nouveau sa force.
"C'est ainsi Demian ! Nous sommes tous un peu comme l'éléphant du cirque : nous allons de par le
monde attachés à des centaines de pieux qui nous retirent une partie de notre liberté.
"Nous vivons avec l'idée que "nous ne pouvons pas" faire des tas de choses, pour la simple et bonne
raison qu'une fois, il y a bien longtemps, quand nous étions petits, nous avons essayé et n'avons pas
réussi."
Je suis né aujourd'hui au lever du jour
de Jorge Bucay (Auteur), Nelly Lhermillier (Traduction)
Broché: 153 pages
Editeur : Oh Editions (22 septembre 2005)
" Je suis né aujourd'hui au lever du jour j'ai vécu mon enfance ce matin et sur le coup de midi vivais déjà mon adolescence. Ce n'est pas que cela m'effraie que le temps passe si vite. Je m'inquiète juste un peu à la pensée que demain je serai peut-être trop vieux pour faire ce que j'ai laisse en suspens. " Jorge Bucay nous offre dans son nouveau livre un enchaînement de contes de son invention pour nous aider à mieux vivre, à en découvrir plus sur nous-même, les autres et notre rapport à autrui. " Les contes aident les enfants à s'endormir et les adultes à se réveiller. "
Jorge Bucay nous offre dans son nouveau livre un enchaînement de contes de son invention pour nous aider à mieux vivre, à en découvrir plus sur nous-même, les autres et notre rapport à autrui. Sans jamais asséner de vérités toutes faites, il pose les jalons qui serviront de guides dans les moments difficiles. A travers ces petites histoires – La tristesse et la furie ; Conte sans « tu » ; La ville des puits –, nous en découvrons plus sur nous-même, les autres, et nos rapports avec autrui.
Le livre de Jorge Bucay a été numéro 1 des ventes pendant plusieurs mois dans la plupart des pays d'Amérique latine et en Espagne, où il a été vendu à plus de 150.000 exemplaires.
Cette histoire est pour moi le symbole de la chaîne qui relie les personnes à travers la sagesse des contes. Un patient me l’a racontée, qui l’avait lui-même entendue de la bouche d’un être merveilleux, le curé créole Mamerto Menapace Telle que je l’écris à présent, je l’ai offerte un soir à Marce et Paula.
Cette ville n’était pas, comme toutes les autres villes de la planète, habitée par des êtres humains. Elle était habitée par des puits. Des puits vivants… mais enfin des puits.
Les puits se différenciaient entre eux non seulement par l’emplacement où ils étaient creusés, mais aussi par leur margelle (cette ouverture qui les relie à l’extérieur). Il y avait des puits magnifiques, puissants, avec des margelles en marbre incrusté de métaux précieux ; d’humbles puits en briques et en bois, et quelques autres plus pauvres, simples trous pelés qui s’ouvraient dans la terre.
La communication entre les habitants de la ville se faisait de margelle à margelle, et les nouvelles se répandaient rapidement d’un bout à l’autre de la ville. Un jour arriva dans la cité une « mode » qui avait certainement vu le jour dans une petite localité humaine. D’après ce nouveau concept, tout être vivant qui se respectait devait soigner beaucoup plus l’intérieur que l’extérieur. L’important n’était pas l’enveloppe mais le contenu. C’est ainsi que les puits commencèrent à se remplir d’objets.
Certains se remplissaient de bijoux, de pièces d’or et de pierres précieuses. D’autres, plus pratiques, d’appareils électroménagers et mécaniques. D’autres encore choisirent l’art et se remplirent de peintures, de pianos à queue et de sculptures postmodernes très compliquées. Enfin, les intellectuels se remplirent de livres, de manifestes idéologiques et de revues spécialisées. Le temps passa.
La plupart des puits se remplirent à tel point qu’ils ne purent plus rien absorber. Ils n’étaient pas tous semblables : certains se résignèrent tandis que d’autres pensèrent qu’ils devaient trouver une manière de continuer à faire entrer des objets dans leur intérieur… L’un d’eux eut l’idée, au lieu de serrer son contenu, d’augmenter sa capacité en s’élargissant.
Il ne se passa pas longtemps avant que l’idée ne fût imitée. Tous les puits dépensaient une grande partie de leur énergie à s’élargir afin de pouvoir créer en eux plus d’espace. Un puits, petit et éloigné du centre de la ville, vit ses camarades grossir démesurément. Il pensa que s’ils continuaient à s’enfler de la sorte, leurs bords allaient bientôt se confondre et chacun perdrait son identité…
C’est peut-être à partir de là que lui vint l’idée qu’une autre manière d’augmenter sa capacité était de grandir non pas en largeur, mais en profondeur. De devenir plus profond, pas plus large. Très vite, il se rendit compte que tout ce qu’il avait à l’intérieur l’empêchait de s’approfondir. S’il voulait être plus profond, il devait se vider de son contenu…
Au début, il eut peur du vide. Puis, lorsqu’il vit qu’il n’y avait pas d’autre possibilité, c’est ce qu’il fit. Vidé de ses possessions, il devint de plus en plus profond, tandis que les autres s’emparaient des objets dont il se défaisait.
Un jour, le puits qui grandissait de l’intérieur eut une grande surprise : tout au fond, très profondément…, il découvrit de l’eau !
Jamais aucun puits n’avait jusque-là trouvé d’eau. Surmontant sa surprise, le puits se mit à jouer avec l’eau du fond, humidifiant ses murs, éclaboussant ses bords et, enfin, sortant de l’eau à l’extérieur. La ville n’avait jamais été arrosée que par la pluie, qui en fait était assez rare. C’est ainsi que la terre qui entourait le puits, revivifiée par l’eau, s’éveilla peu à peu.
Les graines de ses entrailles jaillirent sous forme d’herbe, de trèfles, de fleurs et de petits troncs chétifs qui devinrent des arbres… La vie explosa de couleurs autour du puits éloigné, qu’on appela désormais « le Verger ».
Tous lui demandaient comment il avait obtenu ce miracle. « Il n’y a aucun miracle, répondait le Verger. Il faut chercher à l’intérieur, tout au fond. » Beaucoup voulurent suivre son exemple, mais ils abandonnèrent cette idée lorsqu’ils s’aperçurent que pour gagner en profondeur ils devaient d’abord se vider. Ils continuèrent à s’élargir un peu plus chaque jour, pour se remplir d’un peu plus d’objets…
À l’autre bout de la ville, un autre puits décida lui aussi de courir le risque de se vider… Et lui aussi s’approfondit… Et l’eau arriva aussi… Et il aspergea aussi l’extérieur, créant une deuxième oasis de verdure dans la ville… « Que feras-tu lorsqu’il n’y aura plus d’eau ? lui demandaient-ils. — Je ne sais pas ce qui se passera, répondait-il. Mais, pour l’instant, plus je tire d’eau, plus il y en a. »
Quelques mois passèrent avant la grande découverte. Un jour, presque par hasard, les deux puits constatèrent que l’eau qu’ils avaient trouvée au fond d’eux-mêmes était la même… Que la même rivière souterraine qui passait par l’un inondait le fond de l’autre.
Ils se rendirent compte qu’une nouvelle vie s’ouvrait pour eux.
Non seulement ils pouvaient communiquer de margelle à margelle, superficiellement, comme tous les autres, mais la recherche leur avait offert un nouveau point de contact, secret : la communication profonde que seuls obtiennent entre eux ceux qui ont le courage de se vider de leur contenu pour chercher tout au fond de leur être ce qu’ils ont à donner…
source: http://www.oheditions.com/?page=extrait&id_article=18
« Les contes aident les enfants à s’endormir et les adultes à s’éveiller. »
Jorge Bucay nous offre dans son nouveau livre un enchaînement de contes de son invention pour nous aider à mieux vivre, à en découvrir plus sur nous-même, les autres et notre rapport à autrui. Sans jamais asséner de vérités toutes faites, il pose les jalons qui serviront de guides dans les moments difficiles. A travers ces petites histoires – La tristesse et la furie ; Conte sans « tu » ; La ville des puits –, nous en découvrons plus sur nous-même, les autres, et nos rapports avec autrui.
L’avis de la presse :
« Voici de quoi nous guider dans les moments difficiles de l’existence. » L’Alsace
« Un guide du mieux vivre pas comme les autres. » Psychologies Magazine
source: http://www.oheditions.com
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