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Griselda Gambaro




 
Griselda GAMBARO
(Buenos Aires, 1928 — ). Née dans une famille d'immigrés italiens, mariée au sculpteur Juan Carlos Distéfano, elle a vécu en Europe (Italie, Espagne). Auteur dramatique de premier plan, conteuse et romancière.Françoise Thanas a traduit plusieurs pièces : Les Murs (Las paredes, 1965), Les Siamois (Los siameses, 1967), Le Voyage à Bahia Blanca (El viaje a Bahia Blanca, 1975), Le Prénom (El nombre, 1976), La Malasange (La malasangre, 1982).— À la campagne (El campo, 1967), théâtre, dans Théâtre latino-américain contemporain. [Arles], Éditions Actes Sud-Papiers, 1998, 672 p., 28.81 €.— Gagner sa mort (Ganarse la muerte, 1971), traduit de l'espagnol par Laure Bataillon. [Paris], Éditions Des Femmes, 1976, 212 p., épuisé.— Rien à voir avec une autre histoire (Nada que ver con otra historia, 1972), traduit de l'espagnol par Laure Bataillon et Isabelle Dessommes. [Paris], Éditions Le Seuil, « Point Virgules » n° 52, 1987, 4.95 €.— Dieu ne nous veut pas content (Dios no nos quieres contentos, 1979), roman, traduit de l'espagnol par Françoise Rosset. [Paris], Éditions Gallimard, « Du monde entier », 1983, 243 p., 12.50 €.— Dévêtir celle qui est nue (El despojamiento, 1985), théâtre, traduit de l'espagnol par André Camp. [Paris], L’Avant-Scène Théâtre, n° 809, 1987, 5.34 €.

Par larouge • Gambaro Griselda • Jeudi 25/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1671 fois • Version imprimable

La Malasangre (La Rage au Ventre)

La Malasangre (La Rage au Ventre)
Griselda Gamabaro









GENRE : THEATRE CONTEMPORAINDUREE : 1h30 Pièce de Griselda Gambaro Montée par Sylvie Artel Avec Ebru Erdinç , Manon Montel , Jean-Louis Carrère , Xavier Delcourt , Mathieu Coblentz , Damien Prevot

Cette pièce, dont l’action se déroule vers la fin du XIXe siècle, fut écrite et représentée sous la dictature argentine. Le texte dénonce le pouvoir absolu et dictatorial qui ne rencontre jamais d’opposition.
Tout le spectacle est ponctué par le passage, en arrière plan, de la charrette contenant « les melons » (soit les têtes coupées des opposants au régime)- Dolorès dit « Nous devons tous vivre de la même manière. Qui veut s’en échapper meurt. »
Mais c’est aussi une pièce sociale qui évoque des problèmes de société actuels :- La violence conjugale physique et psychologiqueLe père bat sa femme, Dolorès dit « Ma mère jouait toujours du piano. Elle aime la musique. Mais mon père hait tout plaisir qui ne vient pas de lui. Comme il ne peut donner du plaisir, il donne de la haine. Haine qu’il appelle amour. Ma mère ne joue plus de piano, elle croit qu’elle n’aime pas la musique. Et le plus curieux, c’est que…elle aussi, elle appelle amour la haine de mon père…Et parfois…même moi, je l’appelle ainsi. » Il lui interdit de penser « Ne pense pas. Cela vaut mieux. »
- La position de la femmePierre-Jean dit à Dolorès « Continuer à étudier est superflu. Vous savez déjà tout ce qu’une femme doit savoir et le reste… je vous l’enseignerai, moi. »
- La discriminationLe père dit à propos de Raphaël « S’ils [les précepteurs] sont vieux ils sont niais, et s’ils sont jeunes ils sont profiteurs. Mais certains entrent dans la vie avec le pied tordu ou le dos… et ceux-là ne sont un danger pour personne

Par larouge • Gambaro Griselda • Jeudi 25/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1282 fois • Version imprimable

à propos de La Malasangre

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Par larouge • Gambaro Griselda • Jeudi 25/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1390 fois • Version imprimable

Rien à voir avec une autre histoire...

Rien à voir avec une autre histoire...
de Griselda Gambaro (Auteur)





 
Poche: 127 pages
Editeur : Seuil (1 mars 1987)
Collection : Points Virgule

"Mon maître m'a emmené dans un café sordide, pas celui du coin, qui était décoré d'azulejos et de réclames de pizzas, mais un petit bar crasseux, plein de fumée, de filles et de garçons qui clopaient comme des cheminées. "Voilà Toni", a dit le maître en guise de présentation. (...) "Où l'as-tu déniché ?" a demandé l'un d'eux, puis il a ajouté : "On t'a fabriqué au mètre ?" Je me suis tourné vers l'auteur de mes jours, en m'attendant à ce qu'il explique : "Il est fait maison. J'ai suivi la tradition", mais il a souri amicalement et m'a tapé sur l'épaule : "Assieds-toi, Toni." A mon avis, il avait oublié mes origines et, sur le coup, je n'ai pas su s'il fallait lui en être reconnaissant ou pas. Je vivais ma propre vie, détaché de mon père..."

les autres oeuvres de Griselda Gamabaro n'ont malheureusement pas été ré-éditées

Par larouge • Gambaro Griselda • Jeudi 25/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1135 fois • Version imprimable

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