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Gustavo Bossert



Gustavo BOSSERT
. Scénariste, nouvelliste (Cerrar los ojos, 1985), romancier (El atropello, 1995).— Les Domestiques (Los sirvientes, 2000), roman, traduit de l'espagnol par André Gabastou. [Arles], Éditions Actes Sud, « Lettres latino-américaines », 2001, 176 p., 15.09 € — réédition : [Paris], Éditions J'ai lu, « J'ai lu » n° 6482, 2003, 160 p.
Par larouge • Bossert Gustavo • Vendredi 19/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1569 fois • Version imprimable

Les Domestiques

Les Domestiques
de Gustavo Bossert, André Gabastou (Traduction)





Poche: 157 pages
Editeur : J'ai Lu (29 janvier 2003)
Collection : J'ai lu roman
 
" - Toute maison a besoin de personnel, Monsieur. - Pas celle-ci, rétorqua sévèrement Marti.[...] Le sérieux, le respect impassible de cet homme quand il formulait ses invraisemblables réponses donnaient à Marti l'impression de se confronter à quelque chose d'inaccessible et d'inquiétant à la fois, tel l'entêtement des fous. "Isabel et Pablo Marti se sont retirés dans les collines argentines, espérant y mener enfin une vie paisible, et n'entendent laisser personne faire irruption dans leur nouvelle maison. Aussi, lorsque les Ramirez, un couple de domestiques, se présentent à leur porte, les Marti pensent à un fâcheux malentendu ; ils leur proposent toutefois de les héberger pour la nuit, qui s'apprête à tomber.Mais, le lendemain, c'est en tenue de majordome que Javier leur sert le petit-déjeuner. Et, du statut d'intrus à celui de parasites, puis d'ennemis, les Ramirez ne semblent vraiment pas décidés à quitter les lieux qu'ils ont si insidieusement investis...

"Famille Martí cherche couple pour travaux domestiques. Salaire à négocier." C'est ainsi que les Ramírez, jeunes gens aux abords courtois et discrets, se présentent à l'entrée d'une finca perdue dans les plaines argentines. Depuis que l'heure de la retraite a sonné, Pablo et Isabel Martí y coulent des jours heureux entre chant de grives au crépuscule, fragrance de jasmin étoilé et silence cosmique. Le malentendu est manifeste, mais les explications sont longues et il se fait tard. C'est un véritable majordome en livrée qui s'enquiert, le lendemain, des habitudes de "Monsieur et Madame". Endossant pernicieusement un rôle que les retraités leur refusent avec la dernière énergie, les Ramírez légitiment leur présence au seul motif qu'aucune cause valable de renvoi ne peut leur être objectée. De simplement absurde à absolument insoutenable, la tension croît et précipite maîtres et serviteurs dans l'irrépressible spirale de la loi du talion.



Par larouge • Bossert Gustavo • Vendredi 19/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1224 fois • Version imprimable

à propos de "les domestiques"

En Argentine, une maison de campagne dans la pampa, très à l’écart de San Francisco, le village le plus proche. Dans ce paisible îlot, un couple de vieillards, Pablo et Isabel, coule des jours heureux. Jusqu’au jour où se présente Jacinto Ram¡rez, un étranger en quête d’une place de domestique. Jacinto et sa femme Sof¡a, sans avoir été engagés, se comportent d’abord comme des employés modèles, puis exigent des " maîtres " rigueur et ponctualité, négligent les menaces, boutent le trio ennemi (il comprend aussi le chat de la maison) de la salle de séjour et de la chambre à coucher, et voilà que survient Dorotea, sour de Jacinto, une ancienne bonne des Marti avide de revanche. Très vite, les rôles sont inversés. Les intrus commandent durement et les Marti, en proie à un véritable cauchemar, doivent apprendre à obéir. Avec une logique implacable, Gustavo Bossert gouverne l’absurde. Mais une logique excessive nuit peut-être à ce roman qui exclut le mystère. Ici, les mots doivent être pris dans un sens unique, celui, superficiel, par lequel l’action dramatique progresse vers l’inéluctable, dénouement, la victoire du droit par la défaite des imposteurs. On peut penser à l’Île aux esclaves de Marivaux. Mais les Domestiques ne tend pas à une critique sociale. Son écriture expose, sans grand humour, un mécanisme aberrant qui, destiné à déstabiliser le lecteur, le laisse froid. (2)
© http://www.humanite.fr/


Mon avis ?
un livre fascinant dans lequel on ne saît jamais sur quel pied danser !
qui sont les maîtres, qui sont les domestiques ?
j'ai été prise dans ce livre comme dans un tourbillon, j'ai été fascinée, j'ai eu peur, j'ai été ravie, j'ai cru ne pas me tromper et à la page suivante, tout était redevenu différent et mes questions recommençaient du debut. il y a dans ce livre des passages diaboliques. j'y étais prise comme dans un cercle infernal !
et finalement délivrée par une chute excellente et inattendue.
Par larouge • Bossert Gustavo • Vendredi 19/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1218 fois • Version imprimable

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