Juan Rodolfo Wilcock est né le 17 avril 1919 à Buenos Aires, d’un père anglais et d’une mère italienne. Il achève des études d’ingénieur et, en même temps, publie des recueils de poèmes, le premier en 1940, puis en s’auto-éditant en 1945. Il rencontre Borges, Bioy Casares et Silvina Ocampo ; il voyagera plus tard avec les deux derniers et écrira avec Silvina Ocampo. En dehors de l’espagnol, il pratique couramment l’anglais, le français et l’italien, et il apprend l’allemand pour traduire Kafka — son œuvre de traducteur, à partir de 1945, est considérable. Après plusieurs séjours en Europe, pour fuir la dictature de Peron, il finit par s’installer en Italie, en 1957 ; il y restera jusqu’à sa mort le 16 mars 1978. Il poursuit alors son œuvre en italien, notamment en publiant des nouvelles et des essais, et il continue son travail de traducteur (Beckett, Flaubert, Joyce, Shakespeare, Genet, etc). Il se lie à Elsa Morante, Bompiani, Moravia, etc.
Juan Rodolfo Wilcock est né le 17 avril 1919 à Buenos Aires, d’un père anglais et d’une mère italienne. Il achève des études d’ingénieur et, en même temps, publie des recueils de poèmes, le premier en 1940, puis en s’auto-éditant en 1945. Il rencontre Borges, Bioy Casares et Silvina Ocampo ; il voyagera plus tard avec les deux derniers et écrira avec Silvina Ocampo. En dehors de l’espagnol, il pratique couramment l’anglais, le français et l’italien, et il apprend l’allemand pour traduire Kafka — son œuvre de traducteur, à partir de 1945, est considérable. Après plusieurs séjours en Europe, pour fuir la dictature de Peron, il finit par s’installer en Italie, en 1957 ; il y restera jusqu’à sa mort le 16 mars 1978. Il poursuit alors son œuvre en italien, notamment en publiant des nouvelles et des essais, et il continue son travail de traducteur (Beckett, Flaubert, Joyce, Shakespeare, Genet, etc). Il se lie à Elsa Morante, Bompiani, Moravia, etc.
Soixante-cinq morceaux caractérisés par leur extrême brièveté. Soixante-dix personnages sans aucun rapport entre eux composent ce stéréoscope. Aux détours des pages, on rencontre un centaure famélique qui peint des natures mortes oniriques ; une poule lectrice de maison d’édition qui mange les manuscrits qu’elle n’aime pas ; un couple d’amants décidés à ne plus sortir du lit, et qui, insensiblement, passe des caresses au cannibalisme ; Méduse, poétesse malheureuse, si méchante qu’elle ne veut pas se tuer, pour pouvoir au moins se punir elle-même… Poète de l’absurde, Wilcock nous dépeint un bestiaire fantastique avec un humour noir et troublant, dans une écriture toujours parfaitement élégante ; où la surprise est toujours présente, l’inspiration toujours neuve, le plaisir toujours différent. |
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