Né en 1975 à Buenos Aires, Claudio Tolcachir est acteur, auteur et metteur en scène, pédagogue et directeur de Timbre 4. Il se forme auprès d’Alejandra Boero, et avec Juan Carlos Gené et Verónica Oddó pour la mise en scène et l’entraînement d’acteurs professionnels. Il étudie la scénographie, le mime, le chant et l’acrobatie.
De 1994 à 2004 il enseigne également au Studio-théâtre d’Alejandra Boero, Andamio´90 pour des ateliers d’adolescents et d’adultes ; des stages de Comedia dell’arte, de tragédie grecque, de naturalisme, de dramaturgie contemporaine argentine et d’entraînement physique. Il crée Timbre 4 en 2001.
Repères biographiques
En tant que metteur en scene
2010 création de El viento en un violin à Buenos Aires puis tournée internationale
2008 création de Tercer cuerpo (la historia de un intento absurdo)
2005 création de La omisión de la familia Coleman puis tournée internationale
2002-04 Jamón del Diablo Cabaré, une version de 300 millones de Roberto Arlt au théâtre Timbre 4
2000 et 2001 Orfeo y Eurídice de Jean Anouilh au Théâtre Andamio`90
1998 Chau Misterix de Mauricio Kartun au théâtre Andamio`90
Palabras para Federico sur des textes de Federico García Lorca, au Píccolo Teatro
1997 Arlequino de Enrique Pinti à l’Auditorio Parque Centenario
En tant que comédien
2008 La noche canta sus canciones de Jon Fosse, mise en scène de Daniel Veronese
2004-06 Un hombre que se ahoga version des Trois soeurs de Tchékhov créée par Daniel Veronese
1994 prix Clarín de la révélation comme meilleur acteur dans Lisístrata de Aristophane, mis en scène par Eduardo Riva et Rita Armani.
Cinema
Mentirosas Piadosas de Diego Sabanés (2008)
El Pasado de Hector Babenco (2006)
Buenos Aires me mata de Beda Docampo Feijoo
Le cas de la famille Coleman
Claudio Tolcachir (auteur) Ana Karina Lombardi (traduction)
- Broché
- Editeur : Voix navigables Editions (4 octobre 2010)
MARITO : Docteur, la maison s'effondre. Et Néné ne peut pas la maintenir, et Gabi et Damián s’en vont, et Veronica n'est pas là et grand-mère est morte. GABI : Grand-mère est vivante, Mario, qu’est-ce que tu racontes ! MARITO : Mais pour combien de temps encore, Gabi ?
La Omisión de la familia Coleman / Le Cas de la famille Coleman
Texte et mise en scène, Claudio Tolcachir
Assistante, Macarena Trigo
Lumière, Omar Possemato
Régie, Maxime Seugé
Traduction de l’argentin, Leticia Scavino
Avec Araceli Dvoskin, Miriam Odorico, Inda Lavalle, Lautaro Perotti, Tamara Kiper, Diego Faturos, Gonzalo Ruiz, Jorge Castaño
Metteur en scène et dramaturge argentin, Claudio Tolcachir est le fondateur de Timbre 4 – théâtre, école, compagnie et laboratoire collectif, où il remet sur l’établi la fabrique des histoires et des personnages qui constituent son univers. Afin de sculpter la vie intérieure de ces êtres fictifs, les conflits qui les agitent, chaque création est l’occasion d’une immersion totale. Car c’est en laissant émerger « l’espace transporté par chaque acteur » que peuvent naître les contours complexes du groupe – matière vivante et imprévisible, que Claudio Tolcachir assemble en tableaux tendres et cruels.
C’est ainsi qu’est née La Omisión de la familia Coleman : un petit monde clos, saturé de situations absurdes, de dialogues délirants, de rires, d’affrontements. Au sein de cette famille exubérante, les fêlures subjectives sont palpables, les rôles instables : mère, grand-mère, frères et sœurs cherchent leur place dans un équilibre fragile, où la violence a remplacé le dialogue. Quand cette mécanique – aussi naturelle que l’air qu’ils respirent – vient à vaciller, resurgissent les zones d’ombre, les rivalités, les rancœurs : ils se retrouvent confrontés à leurs propres impasses, obligés de choisir entre le clan et la survie. En jetant une lumière crue sur le nœud familial, Le Cas de la famille Coleman interroge la place du regard face à cette tragédie douce-amère : voyeurs, juges, témoins – ou simples spectateurs ? Chacun des personnages porte un peu de notre énigme individuelle, de l’omission qui nous fonde.
Le Festival d’Automne à Paris et la Maison des Arts Créteil présentent une autre mise en scène de Claudio Tolcachir : El Viento en un violin (pages ?- ?)
Direction de production, Maxime Seugé et Jonathan Zak
Promotion en France, Linea Directa / Ligne Directe - Judith Martin
Production déléguée en France Théâtre Garonne, Toulouse
Production Compagnie Timbre 4, Buenos Aires - Argentine
Coréalisation Théâtre du Rond-Point ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’ONDA
Le Cas de la famille Coleman, traduit par Ana Karina Lombardi, est édité par Voix navigables (sortie oct. 2010)
Spectacle créé en août 2005 à Buenos Aires
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Le Vent Dans un Violon
Claudio Tolcachir (auteur)
- Broché
- Editeur : Voix Navigables (27 octobre 2011)
Les personnages d’El Viento en un violin forment un improbable collectif, un rassemblement d’individus que tout sépare – leur origine sociale, leurs désirs, leur personnalité, les raisons de leur présence. Réunis par le hasard ou les accidents de la vie, cette situation commune leur sert de refuge, tout en les retranchant du monde qui les a rejetés. Entre les membres de cet ensemble composite – collections de solitudes en proie au désespoir, à l’impuissance, au renoncement – des liens vont s’inventer petit à petit. Alors qu’il n’y a entre eux aucun lien familial, c’est une étrange famille qui va naître de cette confusion : une famille non-conventionnelle, rejetant les règles admises par la société, démontant ses schémas traditionnels ; une famille fondée sur des malentendus sans fin, des erreurs conscientes et inconscientes – et de l’amour.
Après Le Cas de la famille Coleman, Claudio Tolcachir poursuit ses expériences sur l’obscure matière du groupe – sondant les relations complexes, l’ambiguïté des sentiments, les luttes et les élans qui apparaissent dans le cadre d’une communauté. Avec cette nouvelle création, il met en scène une architecture de confusions, d’extravagances et d’espoirs. Une utopie tapageuse et désordonnée qui refuse les certitudes, préférant laisser chacun compléter cet espace imaginaire et y inscrire sa propre histoire.
Tercer Cuerpo
Claudio Tocalchir (auteur)
- Broché
- Editeur : Voix Navigables (27 octobre 2011)
Spectacle en langue espagnole surtitré en français
Le bureau d’une administration oubliée, la maison d’un couple, un bar et un cabinet médical. Différents lieux se succèdent dans un seul et même espace où les vies de cinq personnages se croisent. Cinq personnages unis par la solitude, l’incompréhension et la nécessité d’aimer.
Cinq vies, cinq désirs d’aimer, cinq personnes.
Pendant ce temps on vit, on travaille, on tente.
Peur de ne pas être, peur qu’on sache qui je suis.
Peur et incapacité.
L’histoire d’aimer et de ne pas savoir quoi faire.
L’histoire d’une tentative absurde. Et monter les escaliers.
Et vouloir vivre malgré tout.
Claudio Tolcachir aime raconter des histoires. Dans Tercer Cuerpo,
elles sont simples en apparence, mais elles dévoilent peu à peu la
douleur abritée par ces personnages pris dans l’histoire d’une tentative absurde. Cette tentative, c’est celle qui les tient en vie, malgré les échecs, jour après jour. C’est « une invitation permanente à se jeter dans l’abîme, en tenant par la main quelqu’un qui est probablement dans la même situation ». L’auteur et metteur en scène argentin définit ainsi son espace de travail, de création et d’expérimentation : Timbre 4. Mais cette phrase pourrait tout aussi bien s’appliquer à Tercer Cuerpo. Dans un espace où se mêlent différents lieux – une administrationdont tout le monde, sauf ses employés, semble avoir oublié l’existence, mais aussi un bar, un restaurant, une maison, un cabinet médical – cinq individus s’affairent, se croisent, se heurtent, peinent à communiquer, à se comprendre. Chaque individu est un mystère que les autres tentent de percer, chaque vie est une énigme à résoudre. Le spectateur est pris au jeu des comédiens, sur qui repose l’essentiel du spectacle, et des personnages qui vont et viennent, qui se retrouvent dans cet espace en dehors du monde, et qui malgré leur envie de vivre « ne sont pas armés pour la vie ». Alors ils nous conduisent dans les méandres de leurs mensonges, de leurs frustrations, de leurs solitudes, de leurs hontes mais aussi de leurs désirs. La pièce, peu à peu, nous donne à entendre les non-dits, distille une lumière subtile et ténue sur les zones d’ombre que chacun tente de préserver.
Texte issu du programme
du Festival d’Automne à Paris, 2011
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