Federico Jeanmaire, écrivain, est né à Baradero (province de Buenos Aires) Repúblique Argentine, le 30 de julio de 1957.
Obras
- Un profundo vacío en el pie izquierdo (autoedición, 1984),
- Desatando casi los nudos (Norma, 1986, y Seix Barral, 2007),
- Miguel (finalista del Premio Herralde de Novela, Anagrama, 1990),
- Prólogo anotado (Sudamericana, 1993),
- Montevideo (Norma, 1997),
- Mitre (Norma, 1998; Seix Barral, 2006),
- Los zumitas (Norma, 1999),
- Una virgen peronista (Norma, 2001),
- Papá (Sudamericana, 2003, y Seix Barral, 2007),
- Países Bajos (Seix-Barral, 2004),
- Una lectura del Quijote (Seix Barral, 2004),
- El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha (edición para niños, adaptación junto con Ángeles Durini, Emecé, 2004),
- Cómo se empieza a escribir una narración, VV.AA. (Libros del Rojas, 2006),
- La patria (Seix Barral, 2006).
- Vida interior (Emecé, 2008, Premio Emecé 2008 de Novela).
- Mas liviano que el aire (Alfaguara/Clarin 2009 - Premio Clarin 2009 de Novela)
- Los zumitas/El silencio del río (Ediciones Outsider, 2010 - Libro doble con Juan Martín Guastavino)
- Fernández Mata a Fernández (Alfaguara/Clarín 2011)
Galardones
- Finalista del Premio Herralde de Novela, 1990, con la novela "Miguel".
- Ganador de Premio Especial Ricardo Rojas, 1997-1999, con la novela "Mitre".
- Ganador del Premio Emecé, 2008, con la novela "Vida interior".
- Ganador del Premio Clarín de Novela, 2009, con la novela "Más liviano que el aire".
Plus léger que l'air [Broché]
Federico jeanmaire (auteur), Isabelle gugnon (traduction)
- Broché: 221 pages
- Editeur : Losfeld (Joëlle) (13 octobre 2011)
- Collection : Littérature étrangère
Une vieille fille âgée de quatre-vingt-treize ans maintient enfermé dans sa salle de bains un adolescent qui a essayé de la voler. Elle lui précise d'emblée qu'il peut hurler à sa guise mais que cela sera sans effet. La seule condition à sa libération est d'écouter l'histoire de sa vie, parce que, au fond, cette compagnie "inespérée" permet à la vieille dame de pallier une solitude infinie et, sous couvert d'un certain moralisme, de laisser libre cours à une sorte de cruauté teintée de sadisme. Véritable suspense en huis clos, qui se termine sur un dénouement totalement inattendu.
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Federico Jeanmaire est né en 1957 en Argentine. Il est l'auteur d'une vingtaine de romans. Plus léger que l'air a obtenu le prestigieux prix Clarin en 2009.
Quand l'aigreur d'une vieille dame devient perverse...
Déroutante lecture, déroutante plongée dans un monde déconcertant d'aigreur(s), de cruauté et de sadisme mêlés...
mais incroyable avidité d'en découvrir plus et plus encore au fil des mots, des pages et de courts chapîtres, savamment dosés de...suspense "psycho-cauchemardesque"!
Car, en fait, sur la base d'une intrigue qui pourrait être très banale, l'auteur nous conduit, doucement, subtilement, dans "l'univers" fermé de la solitude extrême de cette vieille dame méchamment "déjantée", cruelle et sadique.
Ce roman, découvert grâce à une critique du Monde et qui a obtenu, en Argentine, le prix Clarin en 2009, mérite quelques lecteurs car, même si cette évocation du "sadisme déjanté" de Mémé pourrait quelque peu rebuter, vous découvrirez ainsi qu'il m'est arrivé que les vieilles sont, parfois -souvent?...-inquiétantes, troublantes quand elles vous annoncent, au final, que:
"Le désir de n'importe quelle femme est plus léger que l'air"...
Plongez!Plongez dans le cauchemar: vous aurez hâte d'en connaître la fin!
Si vous aimez la découverte, n'hésitez pas!Je n'ai aucun regret d'avoir...savouré l'histoire de "Mémé l'allumée"!
(en aparté: seule une locution récurrente- faute de traduction?Originelle?- m'a beaucoup dérangée dans ma lecture de ce livre mais je tenais à le préciser)
par Laventuriere
source: http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/29197
Un gamin de 14 ans a essayé de braquer une petite vieille. Mal lui en a pris : du haut de ses 93 ans, la petite vieille l’a enfermé à double tour dans sa salle de bain, au dernier étage d’un immeuble de Buenos Aires. Pris au piège, l’adolescent n’a plus d’autre choix que d’écouter les élucubrations de Faila, ancienne maîtresse d’école, bien décidée à tromper sa solitude grâce à son jeune otage. Alors elle déblatère. Des bribes de sa vie pathétique, nourrie de frustrations, d’aigreur et d’épisodes sordides, qu’elle agrémente de diatribes contre les hommes ou le peuple argentin. Laide, élevée par une tante qui ne l’aimait pas, raillée par ses cousines, elle eut pour seule expérience sexuelle les abus à répétition d’un ami de son oncle, et pour seul fiancé un escroc qui lui déroba tous ses bijoux. “Je me suis contentée de vivre. Ou de survivre, plutôt. Je crois que le seul désir qui m’ait effleuré l’esprit, c’est de mourir.” Son unique fierté, c’est l’histoire romancée à l’excès de la mort de sa mère, admirée et idolâtrée, qui tenta de vivre son rêve, piloter un avion – et qui mourut dès qu’elle y parvint.
Durant quatre jours, l’aïeule va ainsi se dévoiler au jeune Santi, conditionnant sa libération à l’achèvement de son récit. Entre-temps, emportée par le bonheur d’avoir enfin un interlocuteur, elle joue les tortionnaires. Colérique et aimante, sadique et maternelle, elle ne cesse de faire la leçon au petit bandit, interrompant ses récits fumeux pour lui glisser de la nourriture sous la porte ou lui expliquer que non, on ne couche pas avec sa petite sœur. Sans jamais nous laisser entendre la voix du séquestré, Federico Jeanmaire construit son huis clos comme un long monologue de la vieille Cerbère. Porté par un suspense suffocant, Plus léger que l’air navigue entre noirceur, humour et folie sans jamais véritablement basculer. A chaque nouvelle discussion, la relation perverse entre les deux personnages change. La lourde porte close de la salle de bain sépare une grand-mère de son petit-fils, un pécheur avec son confesseur, une amante de son fantasme, une bourgeoise catholique de la lie du petit peuple… De la lutte des classes aux relations hommes-femmes, Jeanmaire arrive à résumer avec beaucoup de subtilité les contradictions du monde moderne, tout en rappelant la puissance, mais aussi la vanité, de l’imagination. Un tour de force narratif en forme de piège magistral dont il est impossible de s’extirper.
source: http://laccoudoir.com/romans/plus-leger-que-l-air-federico-jeanmaire-2306/
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon, octobre 2011, 224 pages, 21 euros.
Vie intérieure
Federico Jeanmaire Auteur), Isabelle Gugnon (Traduction)
- Broché: 208 pages
- Editeur : Joëlle Losfeld (3 octobre 2013)
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- Au balcon d'un hôtel de Oaxaca, au Mexique, un homme, nu, la cinquantaine, boit rhum sur rhum. Banni de la chambre oùsa petite amie « la Finlande » est malade comme un chien, il observe le manège de deux petits cireurs de chaussures zapotèques. Livré à lui-même, il en profite pour visiter les ruines de Monte Albán, berceau de la civilisation zapotèque, et va trouver un chamane pour expérimenter le temazcal, un bain rituel aztèque. Le soir même, la Finlande va mieux. Mais leurs attentes amoureuses ne vont cesser de diverger.
- Récit fantaisiste et profond d'une relation sentimentale vécue de manière totalement différente par les deux personnages, le roman surprend, séduit et réaffirme le talent de Federico Jeanmaire.
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