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Viviana Lysyj

 

Photo © Alejandra López



Viviana Lysyj est née à Buenos Aires. Diplomée de Lettres, elle publie son premier roman en 1994.
Elle reçoit, en 1996, la bourse de l’International Writing Program of Iowa, décernée par la fondation Antorchas.
Piercing est son premier roman traduit en français.

 

 


Par larouge • Lysyj Viviana • Dimanche 08/07/2012 • 0 commentaires  • Lu 1614 fois • Version imprimable


Piercing 
Viviana Lysyj (Auteur), Henri Muller (Traduction) 



 


  • Broché: 279 pages
  • Editeur : Editions du Rocher (14 avril 2011)
  • Collection : Le serpent à plumes

Un roman sur la sexualité, traité avec humour et ironie par un grand auteur argentin de la jeune génération. 
 
La petite soeur, obnubilée par la question du baiser. La grande soeur qui découvre la sexualité avec son petit ami. La mère, en pleine crise de la quarantaine, qui ne supporte plus son mari et éprouve les émotions d’une aventure d’une nuit. Le père, un peu perdu lui aussi, qui trompe sa femme lors d’une soirée. Quant à la tante cinéaste, elle a un amant, mais sera-t-il encore là demain ? L’autre tante, à 30 ans, est encore vierge, et ne sait plus comment porter ce secret… 
 
Avec une ironie en demi-teinte et un humour subtil qui savent éviter la parodie, Viviana Lysyj peint la dérision du quotidien dans l'Argentine contemporaine, et plus particulièrement le désarroi qu'inspire la sexualité, à tous les âges.


 
 
Une langue très vivace aux hardiesses réjouissantes.

 

Par larouge • Lysyj Viviana • Dimanche 08/07/2012 • 0 commentaires  • Lu 1133 fois • Version imprimable

à propos de "piercing"

 

Piercing, Viviana Lysyj

Ecrit par Myriam Bendhif-Syllas 30.07.11 dans La Une LivresLes LivresRecensionsRomanAmérique LatineLe Serpent à plumes

Piercing, traduit de l’espagnol (Argentine) par Henri Müller, 2011, 279 p. 22 €.

Ecrivain(s): Viviana Lysyj Edition: Le Serpent à plumes

Piercing, Viviana Lysyj


Piercing nous emporte au cœur d’une famille argentine dans une fresque sensuelle et féroce. Toutes les générations y sont confrontées aux questionnements, aux déboires et aux plaisirs d’une sexualité qui se plaît à dévoiler la vérité des êtres. La petite part à la découverte des mystères du baiser, la grande explore d’autres territoires en compagnie d’un amoureux ou d’un inconnu. La mère et le père soignent leur crise de la quarantaine par de brèves liaisons. Tantes et oncle touchent aux limites de leurs choix : virginité à trente ans, impossibilité de garder un amant…

 

Chacun s’embarque pour un voyage initiatique où les réponses s’esquissent dans l’écoute du corps, dans l’émergence du désir, dans le lâcher-prise. Que trouve-t-on au bout de cette quête ? Un baiser avec piercing ou un fabuleux œuf de dinosaure.

 

 

« Jusqu’à la dernière minute, les lectures de Verne, de Salgari, de Conrad, les seigneurs des anneaux, les Harry Potter et les vipères de Misiones des nouvelles de Quiroga survolent les préparatifs, parce que tout départ entraîne avec lui tout l’imaginaire des voyages antérieurs. Et l’oncle, qui en a par-dessus la tête des colossales terreurs que déversent les bouches des parents, hoche la tête en signe d’assentiment et songe en réalité aux bons moments qu’ils vont passer dans la sorte de cirque ambulant en lequel vont se changer sa petite amie, lui-même et la légion de petits explorateurs en quête du diamant polyédrique qu’est l’été quand les aiguilles de l’horloge s’embrouillent ».


 

Toute cette joyeuse bande se retrouvera là où « toutes les routes et toutes les autoroutes se rencontrent », là où la fin du parcours se dessine. On suit avec délectation la libération du grand-père qui quitte son hôpital pour une ultime rencontre avec la mer. C’est, déguisé en Batman de carnaval, qu’il s’offre ce dernier plaisir.

 

A l’ombre de Barthes et d’Henry Miller, Viviana Lysyj emporte son lecteur dans un roman où l’érotisme règne sans perdre sa fraîcheur et flirte avec l’humour et la satire. L’énergie de l’écriture soutient ce rare équilibre des voies et des voix là où l’on se contente trop souvent d’un univers glauque et tape-à-l’œil. L’auteur, à l’instar de l’un de ses personnages, est bien sortie, carnet à la main « comme l’ont fait Balzac ou Zola », pour écrire « la vie sexuelle des habitants de Buenos Aires ».


 

 

 

Myriam Bendhif-Syllas

 


source: http://www.lacauselitteraire.fr/piercing-viviana-lysyj.html


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Par larouge • Lysyj Viviana • Mercredi 31/10/2012 • 0 commentaires  • Lu 1119 fois • Version imprimable

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