A l'occasion de la sortie en librairie de "Le Vol" de Sonia Nemirovsky, La Compagnie de la Porte au Trèfle et la Compagnie des Traversés vous proposent une lecture en attendant les représentations à la saison prochaine...
"C'est l'histoire d'un vol.
Le vol d'une jeunesse, d'une insouciance, le vol d'un premier amour, le vol d'un pays.
C'est ce qui aurait pu être une histoire d'amour comme les autres, sauf que c'était ici, à Buenos-Aires, où les ballons de foot tournent sur les stades, et où les balles des militaires frappent."
Mise en lecture : Bertrand Degrémont
Avec : Gregory Barco, Charlotte Leonardi, Sonia Nemirovsky
Bonjour, A l'occasion de la sortie en librairie du VOL, première pièce de théâtre de S. Nemirovsky, les éditions de la librairie théâtrale, la Compagnie de la Porte au Trèfle et la Compagnie des Traversés vous proposent une lecture-rencontre le Jeudi 10 mars à 18h30, à la Librairie Théâtrale, 3 rue Marivaux dans le 2ème arrondissement de Paris. Buenos-aires, 1976. C'est l'histoire d'un vol. Le vol d'une jeunesse, d'une insouciance, d'un pays, le vol d'un premier amour. C'est ce qui aurait pu être une histoire d'amour comme les autres, sauf que c'est ici, où les ballons tournent sur les terrains de foot, et où les balles des militaires frappent. Un homme monte dans un avion. Il rejoint Paris, quitte Buenos-Aires et une dictature qui lui a enlevé celle qu'il aime. LE VOL parait aux éditions de la Librairie Théâtrale dans la collection l'oeil du prince. Rendez-vous le jeudi 10 mars à 18h30, à la Librairie Théâtrale, 3 rue marivaux, 75002 Paris. Buffet et vins argentins!
La littérature argentine porte le deuil de l'une de ses grandes auteures jeunesse, María Elena Walsh. L'écrivaine avait donné vie à des personnages populaires auprès des enfants, et des livres qui ont accompagné plusieurs générations.
Décédée à l'âge de 80 ans dans un hôpital de Buenos Aires, l'auteure y avait longuement séjourné, après une suite chronique de maladies. Depuis quelques années, elle avait d'ailleurs amplement réduit le nombre de ses apparitions en public, pour des raisons de santé.
Une belle carrière, avec une quarantaine de livres, mais également une vingtaine de chansons reprises par des chanteurs d'Amérique latine, comme Mercedes Sosa et Joan Manuel Serrat.
Son premier poème, María Elena Walsh l'avait publié à l'âge de 15 ans, et son premier ouvrage, Otoño Imperdonable, à 17 ans. Un exil à Paris, en 1952, avait interrompu sa carrière d'auteure, et permis l'enregistrement d'un premier album, Le Chant du Monde.
De retour en Argentine, elle enregistra quatre autres albums, très bien reçus par le jeune public. « Je pense que les gens font encore écouter mes chansons aux enfants, parce qu'ils les considèrent comme un trésor familial », expliquait-elle en 1997, alors que les artistes Joan Manuel Serrat et León Gieco, avaient enregistré un album en hommage à ses chansons.
Une bien triste nouvelle, alors que Buenos Aires a été élue pour 2011 capitale mondiale du livre. Un titre qui lui vaut d'être la ville invitée d'honneur par l'édition 2011 du Salon du livre de Paris.
Extrait de Juguemos en el mundo, sorti en 1971, de, réalisé par Maria Herminia Avellaneda.
Argentine : mort de Nestor Kirchner, ex-chef d'Etat et mari de la présidente
L'ancien chef d'Etat Nestor Kirchner (2003-2007), mari de la présidente Cristina Kirchner et homme fort de l'Argentine, est mort mercredi d'une crise cardiaque à l'âge de 60 ans, une disparition subite qui bouleverse l'échiquier politique.
La nouvelle tombée dans la matinée a surpris le pays, où tous les magasins étaient fermés et les gens cantonnés chez eux pour un recensement de la population.
Le médecin personnel de l'ancien chef d'Etat, Luis Buonomo, a annoncé que M. Kirchner était "mort subitement", victime d'une crise cardiaque.
L'ex-président avait été hospitalisé d'urgence peu après 08H00 (11h00 GMT) dans son bastion d'El Calafate, en Patagonie (2.500 km au sud de Buenos Aires), où il se reposait en famille.
Il était accompagné de sa femme Cristina Kirchner (57 ans), avec qui il a eu deux enfants, Maximo (32 ans) et Florencia (19 ans).
Le drapeau du siège de la présidence, la Casa Rosada, a été mis en berne à Buenos Aires et un deuil de trois jours a été décrété.
L'archévêque de la capitale, Jorge Bergoglio, en froid avec les Kirchner depuis des années, a donné une messe et appelé les Argentins "à renoncer à toute attitude antagoniste et à prier".
"Ce serait faire preuve d'une grande ingratitude si le peuple, d'accord ou non avec lui, oubliait que cet homme a été dépositaire de la volonté populaire", a dit Mgr Bergoglio.
Des milliers de personnes se sont progressivement réunies en face de la Casa Rosada, en attendant un grand rassemblement prévu à 20h00, heure locale.
Certains ont déposé des fleurs au pied des grilles du bâtiment qui doit aussi accueillir une veillée funèbre jeudi midi. D'autres ont laissé des messages comme "Merci Nestor" ou "Courage Mme la présidente".
M. Kirchner devrait être enterré à Rio Gallegos, la capitale de la province de Santa Cruz dont il a été gouverneur 12 ans, selon les autorités locales.
Il avait renoncé à briguer un second mandat en 2007, préférant soutenir sa femme, avec laquelle il a depuis gouverné en tandem, selon certains analystes.
Les dirigeants sud-américains ont rendu hommage à l'ancien chef de l'Etat argentin. Le Venezuela, le Brésil et l'Uruguay ont même décrété trois jours de deuil.
Le président américain Barack Obama et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, ont également exprimé leurs "sincères condoléances", tandis que le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, faisait part de sa "grande tristesse".
La classe politique argentine a aussi apporté son soutien à la famille Kirchner.
Député, président du parti péroniste au pouvoir et secrétaire général de l'Union des nations d'Amérique du Sud (Unasur), Nestor Kirchner avait subi deux interventions médicales ces derniers mois, qui avaient fait planer le doute sur sa candidature à la présidentielle de 2011.
Il avait été élu en 2003 avec à peine 22% des voix au premier tour, après le désistement de l'ancien président Carlos Menem (1989-1999), sûr de perdre au second tour.
Mais il s'était rapidement imposé comme le nouvel homme fort du pays grâce au rétablissement spectaculaire de l'économie qui venait de vivre la pire crise de son histoire en 2001-2002.
M. Kirchner avait aussi renforcé son "autorité morale", en obtenant l'annulation des lois d'amnistie et la réouverture des procès des militaires pour les crimes commis sous la dictature (1976-1983).
Mais son image avait été écornée par ses conflits avec de nombreux secteurs et des soupçons d'enrichissement personnel.
Bien qu'élu député, M. Kirchner avait aussi été affaibli par la défaite de sa liste face à l'opposition aux législatives de juin 2009 et la perte de la majorité de son parti au Congrès.
A l'ULCO, une journée San Martin a réuni spécialistes et étudiants
mardi 19.10.2010, 05:05 - La Voix du Nord
À travers l'histoire et la littérature, les intervenants ont évoqué le rôle du général San Martin dans l'indépendance argentine.
| UNIVERSITÉ |
« 12 octobre, une journée triplement symbolique ! » a déclaré Xavier Escudero, ... organisateur de cette journée d'étude. « C'est la date de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, une fête nationale espagnole et elle coïncide avec de nombreuses célébrations du bicentenaire de l'indépendance argentine. » Mardi matin, les étudiants de la section d'études hispaniques avaient place dans l'amphithéâtre du musée aux côtés de leurs professeurs pour se pencher sur la vie de Jose de San Martin et son rôle dans l'histoire de son pays. De sa personnalité et son appartenance à la franc-maçonnerie à différentes évocations littéraires, en passant par ses campagnes militaires, les différents intervenants ont apporté leurs regards croisés sur ce personnage hors du commun. Pour clore cette journée thématique, Marco Tapia Para, conservateur de la Casa San Martin a ouvert les portes du musée argentin. Luc Tassart président du cercle historique San Martin accueillait dans l'illustre maison, l'écrivain Martin Kohan auteur d'essais et de romans en relation avec le Libertador et le dessinateur et humoriste Rep qui a illustré la vie du grand homme. •
A la fin du mois, Marco Tapia Para regagnera l'Argentine. Le nouveau conservateur de la Casa San Martin, Victor Oscar Cuello, arrivera le 1e r novembre 2010.
si je ne suis pas forcément d'accord (même pas du tout) avec le terme de "découverte de l'Amérique", si pour moi, cette date et l'année 1492 évoquent plutôt de très mauvais souvenirs, je tenais quand même a ce que vous soyez au courant.
et le general San Martin, libérateur de l'Argentine, entre autres, mérité bien que son nom soit cité
Après la rentrée littéraire et le partenariat avec le Festival America, le mois d’octobre sera le mois des Belles... avec Belles Latinas et Belles étrangères avec la Colombie comme pays à l’honneur.
Vendredi 1er octobre à 19h
Présentation du numéro 12 du magazine Alba, avec Guille Bravo, Ricardo Mosner, la participation du chanteur de tango Juan Ramoset les artistes associés au numéro 12.
Samedi 2 octobre à 17h
Rencontre avec l’auteur argentin Félix Bruzzone pour son livre Les Taupes aux éditions Asphalte.
Mercredi 6 octobre à 19h
Vernissage des gravures d’Edgardo Montes de Oca (edmo).
Rencontre avec Juan Carlos Cáceres, pianiste, peintre, chanteur, trompettiste, compositeur, pour son livre Tango Negro, ed. Planeta (La historia negada : orígenes, desarrollo y actualidad del tango).
* Juan Carlos viendra avec son piano.
Mercredi 13 octobre à 19h
Rencontre avec deux éditeurs argentins : Constanza Brunet (Marea ediciones clic) et Guido Indij (La Marca Editora et Interzona).
Jeudi 14 octobre à 19h
Dans le cadre des Belles Latinas, rencontre avec l’auteur péruvien Santiago Roncaglioloclic. En partenariat avec le Centre Culturel PéruvienCECUPE.
Rencontre avec Jacobo Machover pour la sortie de son livre Cuba : l’aveuglement coupable, éd. Armand Colin
Samedi 16 octobre à 17h
Rencontre autour du livre Les amants de Potosi de Néstor Taboada Terán, éd. Patiño avec son traducteur Erich Fisbach.
Mardi 19 octobre à 19h
Rencontre avec l’auteur péruvien Manuel Aguirre en partenariat avec le CECUPE.
Mercredi 20 octobre à 19h
Rencontre avec Damián Tabarovsky pour son nouveau livre Autobiographie médicale à paraître le 7 octobre aux éditions Christian Bourgois.
« Chez Tabarovsky, les personnages semblent vouloir se débattre avec une trame narrative qui est toujours la métaphore en acte des liens impitoyables qui les enchaînent. Comme si le choix de la digression, loin de les nier, loin d’être une impasse, était la formule d’une liberté reconquise ». Emilie Colombani, Transfuge
A écouter sur France Culture l’émission de Colette Fellous24 dans la vie de... Damián Tabarovsky à Buenos Aires.
Jeudi 21 octobre à 19h
Belles Latinas suite, rencontre avec l’écrivain mexicain David Toscanaclic.
Election de Michel Lafon à la Academia Argentina de Letras
le 7 juillet 2010
Michel Lafon, Professeur de littérature argentine à l’université Stendhal de Grenoble et directeur de l’Institut des Langues et des Cultures d’Europe et d’Amérique (EA 613), a été élu à l’Académie Argentine des Lettres le 13 mai 2010, à l’unanimité. Il devient « académicien correspondant pour la France »
Argentine : la littérature solidaire fait un carton
Publié le 22 juin 2010 à 11 h 30 min par notre correspondant LocalEyes Amérique du Sud
Eloísa Cartonera. Derrière ce nom, ne se cache pas une héroïne de roman, mais une maison d’édition publiant à compte d’auteur des livres agrémentés d’une couverture de carton peinte à la main, une marque de fabrique inimitable. Née au cours de l’après-crise ayant secoué l’Argentine en 2001, cette coopérative a connu un tel succès que son concept s’est depuis propagé à toute l’Amérique Latine.
Plus connu pour son club de foot, ses maisons multicolores et ses danseurs de tango, le quartier populaire de la Boca, au sud de Buenos Aires, abrite aussi une maison d’édition pas comme les autres. Dans ses ateliers, un peu plus d’une douzaine de personnes confectionnent des livres de manière artisanale. Grâce à leur travail, elles soutiennent activement la communauté des cartoneros de la capitale argentine en leur achetant leur matière première au prix fort. Les cartoneros, ou cartonniers, ce sont ces travailleurs des rues qui arpentent inlassablement les trottoirs à la recherche de cartons ou d’autres matériaux recyclables, pour les revendre au poids et tenter ainsi de gagner leur vie.
Toutes les couvertures des livres édités par Eloísa Cartonera sont fabriquées à partir de carton provenant de la rue et sont peintes une à une à la main, transformant chaque livre en création artisanale unique.
Les titres publiés sont des œuvres d’auteurs argentins ou latinos, qui cèdent généralement leurs droits à la coopérative afin de donner eux aussi un coup de pouce aux cartoneros. Vendus 5 pesos l’exemplaire (1 euro), les livres peuvent être achetés directement à l’atelier, ou bien dans plusieurs librairies du centre-ville, ainsi que sur le site internet de la coopérative.
Le succès ne s’est pas fait attendre, et dès 2005, Eloísa Cartonera a pu acheter sa propre presse, grâce à laquelle elle produit en moyenne 1 000 exemplaires pour chaque titre publié. L’intérieur des livres est préparé à l’avance, tandis que les couvertures sont fabriquées au fur et à mesure des ventes d’exemplaires. Les cartons sont sélectionnés, coupés, peints puis assemblés à la main. Un mode de travail artisanal qui prend du temps mais qui permet de créer des emplois. Près de 200 titres ont déjà vu le jour, principalement des contes, de la poésie et de brèves nouvelles.
L’objectif ultime de la coopérative est de permettre à ses membres de vivre de manière autosuffisante. Le petit pécule amassé au cours de ces dernières années par Eloísa Cartonera a notamment servi à acquérir il y a un mois un terrain d’un hectare, où les membres de la coopérative comptent cultiver un jardin maraîcher bio, puis construire une école agricole.
Cette success-story à l’argentine a fait des émules, et d’autres initiatives solidaires bâties sur le même modèle ont déjà vu le jour au Pérou, en Bolivie, au Mexique, au Paraguay et au Brésil.
Raúl Lemesoff peut avoir quelque chose d'impressionnant de prime abord : cet Argentin qui travers les rues de Buenos Aires avec un bruit de chevauchée des Valkyries - ou presque - sur la vieille Ford Falcon de 1979 reconvertie en bibliothèque mobile a quelque chose d'assez flippant.
Ce doit être le côté canon bien pointé face au vent... Un impact très visuel, qui marque les esprits et facilite la conversation...
Pourtant, c'est un pacifiste. Profondément. Et son arme, pour massive qu'elle soit, n'a d'autre visée que l'instruction. Un pied de nez historique, puisqu'il repose sur les mêmes méthodes que celles employées durant la dictature en Argentine. Sauf que son projet est « une contribution à la paix à travers la littérature », qui vise à « mettre de la littérature où elle ne peut pas être trouvée ».
Cette Ford a été entièrement retapissée de livres et dans cette vidéo, on peut le voir débarquer en ville, armé de bonnes intentions...
Il s'arrête, interroge les passants, leur offre des livres, sous leur regard médusé : impensable que les livres soient gratuits. Une véritable formation de justicier, qui prend les livres dans les quartiers riches pour les redonner dans les quartiers pauvres... Oui, cela rappelle quelqu'un, hein ? « Si l'Arme croise votre chemin, n'hésitez pas à choisir un livre, le prendre et vous engager par la suite faire don de quelques livres que vous avez chez vous. L'ADIM passera les prendre chez vous », explique Raúl.
De toute manière, Raúl vit presque dans sa Ford, puisqu'il ne possède rien et si l'on veut en savoir plus sur lui, cette autre vidéo pourra vous guider. Ou alors un tour sur Armadeinstruccion.com.ar. Sauf que le site ne semble plus opérationnel... http://armadeinstruccion.com.ar/home/
De toute manière, son trajet est loin d'être fini, puisque Raúl compte bien parcourir l'Amérique latine de la sorte...
educarargentina—14 mai 2009 — Link a la nota en el portal: http://portal.educ.ar/noticias/entrev...
Raúl Lemesoff es un artista. Su obra, el Arma de Instrucción Masiva (ADIM), es un tanque con el que viaja por las calles de Buenos Aires regalando libros y aceptando donaciones de libros a su paso. educ.ar lo entrevistó en uno de sus recorridos por la ciudad.
CULTURE – Feria del Libro : ça commence aujourd’hui !
Avec plus d’un million de visiteurs attendus et plus d’un millier d’activités proposées, la 36è Feria del Libro ouvre ses portes aujourd’hui ; l’entrée sera gratuite à partir de 18 heures. C’est le coup d’envoi de dix-huit jours d’effervescence pour le monde du livre et de l’édition, mais aussi pour le grand public : rencontres, ateliers, tables rondes, conférences, activités culturelles et éducatives… Placée sous le signe de la commémoration de 200 ans d’histoire nationale, la Foire internationale du Livre de Buenos Aires propose cette année plusieurs nouveautés, comme un espace consacré à la BD et au manga et la biennale Borges-Kafka
"Mon souvenir le plus émouvant de la Feria : un enfant assis par terre lisant un livre à l’envers au milieu du brouhaha général", témoigne Carlos Pazos, de la Fondation El Libro. Une image qui décrit bien l’ambiance de la Feria del Libro de Buenos Aires, devenue un lieu traditionnel de rassemblement et de sortie en famille. Sur une superficie de 37.000 m2, elle recevra cette année 1.305 exposants éditeurs et distributeurs représentant près de 40 pays. Créée en 1975 et organisée par la Fondation El Libro, elle a acquis au fil des ans une envergure telle qu’elle constitue l’exposition de ce type la plus importante d’Amérique latine, attirant chaque année plus d’un million de personnes. En comparaison, le Salon du Livre de Paris ne dure que six jours et attire un public sept fois moins important.
Tous les goûts, tous les âges
Bibliothèques, salle de jeux, salle de repos, stands divers, espaces de lecture et expos de photos et d’arts plastiques… seront comme chaque année au rendez-vous. S’y ajouteront des activités éducatives et culturelles comme la Rencontre internationale de la Narration orale du 30 avril au 2 mai, le Festival international de poésie du 25 au 29 avril et La noche de la ciudad en la Feria del Libro le samedi 1er mai (entrée libre et gratuite à partir de 21 heures et ouverture jusqu’à 1 heure du matin).
A ne pas manquer, plusieurs nouveautés cette année. Pour les amoureux de la BD, un espace sera consacré à la bande dessinée et au manga en Argentine avec expositions de livres, activités spéciales et une improvisation de l’humoriste Gustavo Sala (samedi 8 et dimanche 9 mai). Signalons aussi que la Feria del Libro est un des sites où se tient cette année la biennale Borges-Kafka / Buenos Aires – Prague et qu’elle organise à cette occasion une série d’évènements spéciaux.
Comme à l’accoutumée, participeront des invités de renommée internationale. Les quatre invités français de cette année sont l’historien du livre, directeur des Cahiers de la Nouvelle Revue Française (NRF) et éditeur chez Gallimard Alban Cerisier ; le spécialiste de l’histoire intellectuelle François Dosse ; le sociologue David le Breton ainsi que l’écrivain et traductrice Anne Picard.
Ecrire l’histoire
En élisant pour thème 2010 "Festejar con libros 200 años de historias", la Feria del Libro se joint à l’ensemble des évènements organisés dans le cadre de la célébration du bicentenaire de la Revolución de Mayo. En hommage aux grands écrivains argentins répond la sélection de cinq œuvres emblématiques : El Martín Fierro de José Hernandez ; El oro de los tigres de Jorge Luis Borges ; El dragon y la princesa de Sobre héroes y tumbas de Ernesto Sábato ; Rayuela de Julio Cortázar ; enfin, Manuelita la tortuga de María Elena Walsh. Outre la mise en place d’un stand du bicentenaire, une "Rencontre du bicentenaire" sera organisée les 26, 28 et 29 avril à 18 heures et proposera une réflexion sur la construction de la culture démocratique en Argentine et en Amérique latine. Enfin, le traditionnel Marathon de la lecture, qui commencera le 3 mai à 17 heures, prendra pour thème "Argentina : una aventura de 200 años".
Stand de France : livres et magazines
Comme chaque année, la production éditoriale française sera exposée au stand de France (pavillon jaune, rue n°10, et 31, stand n°2014). Plusieurs milliers de titres dans tous les domaines (littérature, sciences humaines, sciences, jeunesse, Bd, presse…) seront proposés à la vente, ainsi que les dernières nouveautés et prix littéraires. Les visiteurs auront également la possibilité de s’abonner – avec une remise de 20 % – à plus de 3.000 revues françaises qu’ils pourront recevoir directement à domicile, en Argentine.
Les invités de l’ambassade française participeront à un ensemble de conférences, tables rondes et présentations d’ouvrages qui se tiendront au siège de la Feria et à l’extérieur. Au siège de la Feria: le mardi 27 avril à 18h30, dans le cadre de la célébration de la journée de la France, conférence de François Dosse sur le thème "Regards sur l’autre Bicentenaire. La prise de la Bastille" (salle Victoria Ocampo, pavillon blanc) ; le mercredi 28 avril à 20 h 30, présentation par David le Breton de son livre, Visages, paru en 2003 (salle María Esther de Miguel, pavillon bleu) ; le jeudi 29 à 20h30, présentation de l’ouvrage Gilles Deleuze et Felix Guattari. Biographie croisée avec l’intervention de François Dosse (salle María Esther de Miguel, pavillon bleu). Consulter le site de l’ambassade pour la programmation complète des conférences.
Lucie ELGOYHEN (www.lepetitjournal.com - Buenos Aires) le jeudi 22 avril 2010
Informations pratiques
Horaires d’ouverture
- Jeudi 22 avril : de 18 à 22 heures
- Les vendredis et samedis : de 14 à 23 heures
- Du dimanche au jeudi : de 14 à 22 heures
La Rural, Predo ferial de Buenos Aires, jusqu’au 10 mai
Site Web avec actualité de la Feria, programme etc. http://www.el-libro.org.ar
Entrée: de 12 à 15$
Gratuit ce soir à partir de 18 heures et le samedi 1er mai à partir de 21 heures
Programme complet et liste des exposants dans Clarin du 22 avril et La Nación du 24 avril
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