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Miguel Angel Sevilla




Miguel Angel Sevilla
Né à San Miguel de Tucuman, Argentine.    

Etudes de philosophie à Buenos Aires, à Besançon et à Paris.
1981, Benedetto Croce et l’épistémologie de l’histoire en France
Thèse de troisième cycle dirigée par Paul Ricœur. Paris X – Nanterre.

Publications

Théâtre :
Les fosses aux loups Editions de l’Amandier, Paris, 2004
Alice Droz, suivie de Cléo, la substitution et  de Emma, Rosa, Ada, préface de Daniel Mesguich.
Editions de l’Amandier, 2001.
L’Absente Editions Galerie Charles Chevalier 1988.
Khadija vient à Paris, dessins de Dana Radolescu. A paraître en juillet 2007. Editions de l’Amandier.

Poésie :
Gamine des rues, L’Harmattan, 1999.
R. Fragments et tableaux Les jardins de Bazouges, 1999.
Nous n’habitons pas vraiment… Avec Gérard Koch, Fragments-Galerie Suzanne Tarasiève, 1991.  
Le nain des figuiers, dessins Rosita Dewez Sancho, Galerie-Editions Otalia, 1990.
La forme de mon ange, dessins François Bouillon, La Criée-Ministère de la Culture, FRAC Rennes, 1987.
Le passé qui l’entoure, dessins Rosita Dewez Sancho, Galerie Charley Chevalier, 1986.
Rien, que toi, dessins Gérard Zlotyskamien, Institut d’Orphée, 1986.
De l’expatrié, dessins Rosita Dewez Sancho, Galérie Charley Chevallier, 1979.
Canto Primero, dessins Manuel Cano del Castro. Galerie Charley Chevallier, 1978.
Poèmes et articles dans les revues Artère, Esprit, Les Cahiers Bleus, Plages,  25 (Bruxelles), North-Information (Copenhague), Piedra del Molino (Espagne).

Représentations :

L’Amicale de locataires (Commande d’écriture). Mise en scène de Véronique Widock. Avec Claudie Decultis, Elisabetta Barucco, Cécile Arch et quinze comédiens amateurs. Le Hublot, Colombes, Avril et Juin 2006.
Papillons écarlates, création. Mise en scène de Olivier Hamel. 10 comédiens. Théâtre de la Tempête, dans le cadre des Rencontres à la Cartoucherie, Juin 2006.
La jeune fille et la nouba (Commande d’écriture). Texte pour le concert du même nom. Direction musicale Ludovic Montet, mise en scène Nathalie Sevilla. Avec Lynda Idri Le Révérand, Muriel Gastebois, Sylvie Pascal, Christelle Séry, Bernabé Janin, Alain Martinez, Jean-Phlippe Causse et Ishtar. Théâtre des deux Rives, Charenton, Auditorieum Cœur de Ville, Vincennes, Conservatoire Henri Dutilleux, Clamart. 28 et 29 mars, 4 avril 2006. Dans le cadre du festival Musiques de notre temps, 2005.
La femme gaspillée (Commande d’écriture). Mise en scène de Véronique Widock. Avec Claudie Decultis, Elisabetta Barucco, Cécile Arch. Le Hublot, Colombes, Janvier et mars 2006.
Le verre à pied, mise en espace de Nathalie Sevilla. Avec sept comédiens. Bar de la place. Lasalle, Gard. 2005.
Shîrrîne endormie (Commande d’écriture). Mise en espace de Simon Pitaqaj Centre Culturel Jean-Vilar sur l’Ile Saint Denis. 2è Evénement Culturel Albanais. Avec Ambre Gollut, Thomas Arnaud, Paolo Valla et Simon Pitaqaj, octobre 2005.
La Nouvelle Dulcinée, création. Mise en scène Marie Steen. Avec Momoko Fructus, Simone Bendix,  Roxane Lebrun, Sophie Million, Simon Pitaqaj, Miguel Angel Sevilla… Théâtre de la Tempête, dans le cadre des Rencontres à la Cartoucherie, Juin 2005.
Le bâton d’arara, mise en espace avec MAS et la guitariste Christelle Séry, Le Hublot, Colombes, mars 2005. Avril : Théâtre de la Vielle Grille. Mars 2006 : Auditorium Cœur de Ville, Vincennes.
Les fosses aux loups (Fauces) (Commande d’écriture), création. Mise en scène Nathalie Sevilla. Avec Agathe Arnal, Sylvain Dumont, Frédéric Roustand, Nathalie Sevilla, Miguel Angel Sevilla, Thomas Trigeaud, et la voix de Andrée Tainsy. Avec le soutien de la DRAC Languedoc-Roussillon et du Conseil Général du Gard. Lasalle, Gard, Janvier 2005.
Donne-moi du feu (Commande d’écriture), création. Mise en scène de l’auteur. Avec Saskia Savlaski, Nathalie Sevilla, Ines Petilaire, Simonne Tompowski, Fix Lardeur, Marion Lécrivain, Caroline Cauville, Diana Sakalauskaïté, Miguel Angel Sevilla. Le Hublot, Colombes, avril 2004, ensuite Théâtre de la Vielle Grille, Atelier du Plateau, T2R de Charenteton, Le Local, Paris.
Emma, Rosa, Ada, création. Mise en scène de Nathalie Sevilla avec Zobeïda et l’auteur. Musique et chants Pierre Bourhis et Ludovic Montet. Théâtre de la Vieille Grille. Avec le soutien de la DRAC Ile de France et de la Spedidam, 5 juin-13 juillet 2003.
Donne-moi du feu, mise en espace de l’auteur, 9 comédiens, l’Avant Seine, Théâtre de Colombes, avril 2003.
Les fosses aux loups (Fauces), mise en espace de Nathalie Sevilla à la Filature du pont de fer, Lasalle, Gard, Septembre 2003. Avec Frédérique Astruc, Lucile Johnes, Bernard Meulien, Laurent Prévôt,  Dominique Pochat, Frédéric Roustand, Janine Souchon.
Le livre de Clémence, lecture au Théâtre Paris-Villette. Avec Cyril Bosc, Nicolas Bonvoisin, Laurent Claret, Olivier Hamel, Laurent Prévôt, Nathalie Sevilla, Andrée Tainzy, Zobeïda, Emmanuel Vérité, juin 2002.
Alice Droz, création. Avec Airy Routier et Nathalie Sevilla, mise en scène de l’auteur. Spectacle hors les murs dans le XIXème arrondissement et au Théâtre Paris-Villette 1997-1998. Coproduction TPV/Cie Nathalie Sevilla. Avec le soutien de la Mairie de Paris et de l’ANPE Spectacle. Reprise. Avec William Mesguich et Nathalie Sevilla. Festival d’Avignon (Festival Cimade), Scène Nationale des Ulis, Théâtre de l’Opprimé, Ecole Spéciale d’Architecture, Foyer de Jeunes Travailleurs. En partenariat avec l’Entrepôt et avec le soutien de la DRAC Ile de France, 2001-2002.
Cléo, la substitution, création. Mise en scène de l’auteur. Théâtre Paris-Villette et Médiathèque Ceccano, Festival d’Avignon 1999. Avec Sylvie Chenus et Nathalie Sevilla. Mise en scène de l’auteur, musique de Ludovic Montet. Production Cie Nathalie Sevilla, avec le soutien de « Beaumarchais ».
Les Invités Manquants, mise en espace de Julia Zumina. Avec Olivier Hamel, Gunter Germain, Anne Massoteau, Marianne Merlo, Jean O’Contrel... Théâtre de la Tempête, Rencontres à la Cartoucherie,  juin 1998.
La Fin de Robert Chaliot, lecture dirigée par l’auteur. Avec Christine Brücher, Philippe Fretun, Emilie-Anne Maillet, Nathalie Sevilla. Théâtre Paris-Villette, 1998.
La Traversée ou l’Archange n’est plus là, création. Mise en scène de Nathalie Sevilla.
Avec John Arnold et Bernadette Lafont. L’Atalante. Avec le soutien de l’ADAMI et de la Mairie de Paris. 1996.
Les Enfants Terribles, adaptation du roman de Jean Cocteau. Mise en scène de Nathalie Sevilla. Avec Nicolas Bonvoisin, Fabienne Monteiro-Braz, Laurent Claret, Bruno Forget. Ancienne Eglise, Maisons-Laffitte. Production Cie Nathalie Sevilla avec le soutien de l’ANPE Spectacle et du Conseil Général des Yvelines, 1993.
La femme au boa, création. Mise en scène de Nathalie Sevilla. Avec onze élèves comédiens. Théâtre Clavel, 1993.
L’Emotion du Départ, création. Mise en scène de Nathalie Sevilla. Ancienne Eglise, Maisons-Laffite, Théâtre Clavel, Paris, 1992.
L’Absente, création. Mise en scène de l’auteur. Avec Etienne Sandrin et Nathalie Sevilla. Café de la Danse, 1990.  
Arlequin au château, création. Mise en scène de Nathalie Sevilla. Avec dix jeunes acteurs. Château de Maisons-Laffitte, 1989.

Par larouge • Sevilla Miguel Angel • Jeudi 16/07/2009 • 0 commentaires  • Lu 2287 fois • Version imprimable

Alice Droz suivi de Emma, Rosa, Ada et Cléo, la substitution

Alice Droz suivi de Emma, Rosa, Ada et Cléo, la substitution
Miguel Angel SEVILLA





aux editions de l'amandier

C'est Raymond Queneau, je crois, qui le premier a écrit, à peu près, que les œuvres de fiction se divisaient en deux grandes catégories : les œuvres-Iliade et les œuvres-Odyssée. Les secondes se resserrent sur un seul personnage, qui devient le lieu de ce qui lui arrive, ou de ce qu'il fait. Les premières s’ouvrent sur tout un monde, un espace, que traversent différents personnages. Dans l’un des cas, le personnage est plus grand que son lieu, dans l’autre, c’est le lieu qui comprend les personnages. Dans l’un, c’est le sujet qui est le monde, dans l’autre, c’est le monde le sujet. Ainsi, par exemple, L’Etranger d’Albert Camus est une œuvre-Odyssée, quand La Peste est une œuvre-Iliade. L’Idiot est une œuvre-Odyssée ; Guerre et Paix une œuvre-Iliade, etc.

Dans les textes de Miguel Angel Sevilla, c’est la barre de séparation entre Iliade et Odyssée qui devient elle-même folle, flottante, qui "joue". C’est elle, semble-t-il, l’héroïne de la pièce, et Sevilla dit d’autant mieux le monde - le lieu, le temps-, qu’il dit le sujet, et le sujet d’autant mieux qu’il dit le monde. Il n’y a jamais pour lui, semble-t-il, linéarité, frontalité, mais plutôt dérobement, ou  "substitution". L’un est de l’autre la "suite", comme on dit aussi en musique, son développement cabré. Le sujet et ce qui n’est pas lui se suivent et se confondent infiniment sur le ruban de Moebius.
Cette barre qui joue -et sur laquelle toute l’écriture de Sevilla, tantôt réaliste, tantôt surréaliste, tantôt romantique, tantôt classique, semble douter-, cet espace au cœur même de l’espace du monde, et au cœur même de l’espace du sujet, cet espace au cœur même du cœur, donc, porte un nom. Il se nomme théâtre.
Au fond, dans le théâtre de Sevilla, rien n’aura eu lieu… que ce lieu.
Les sujets, alors, les personnages, ne sont jamais égaux à eux-mêmes. Ils ne tiennent littéralement pas en place, et s’ouvrent infiniment, incertains. Ce sont des trous noirs qui attirent irrésistiblement, irrémédiablement, non plus toute matière, comme ceux de l’astro-physique, mais toute âme, et toute identité. Ils indiquent toujours, en même temps que la vie, la vraie vie, son origine insaisissable. (Dès, par exemple, que l’une n’est plus qui elle est, son père non plus).
"Qui est qui", demande inlassablement Sevilla.
"Un est un nombre infini", lui répondent ses textes, comme la cible qui est l’œil qui regarde l’archer.

Préface de Daniel Mesguich.


Par larouge • Sevilla Miguel Angel • Jeudi 16/07/2009 • 0 commentaires  • Lu 1217 fois • Version imprimable

Khadija vient à Paris

Khadija vient à Paris


Éditeur : L'Amandier
Genre : THEATRE



Khadija, fillette africaine qui doit sa vie à Kélélé, part à la recherche de son sauveur dont elle croit savoir qu'il vit à Paris. Une cigogne et un perroquet veillent sur elle et l'accompagnent dans ce long et périlleux voyage vers la ville lointaine et inconnue.
À mi-chemin entre l'imaginaire et la réalité, l'auteur nous entraîne à la suite de ses personnages dans une pérégrination métaphorique qui laisse apparaître en filigrane le chemin de croix des migrants, contraints d'abandonner la chaleur du foyer familial, les amis et la terre qui les vit naître  et où sont enfouis tant de souvenirs d'enfance, tant de moments d'un bonheur éphémère.
L'accueil de la métropole est pour le moins réservé et distant. Les tracasseries administratives et une certaine indifférence, à la limite du mépris, sont heureusement compensées par les élans de cœur et la gentillesse du petit peuple parisien, toujours attentif, toujours sensible à la souffrance des autres.
Miguel Angel Sevilla a su donner à cette histoire, une résonance poétique et humaine, qui est la marque de son écriture.

Dana Radulescu a servi le texte avec conviction et talent, par une suite de dessins d'une grande beauté.
 
 

Par larouge • Sevilla Miguel Angel • Jeudi 16/07/2009 • 0 commentaires  • Lu 1302 fois • Version imprimable

Gamine des rues

Gamine des rues
de Miguel Angel Sevilla





 


Éditeur : L'Harmattan
Collection : POÈTES DES CINQ CONTINENTS
Genre : POESIE


Gamine des rues est venue après onze mois pendant lesquels je n'ai pas pu écrire un seul mot. Silence et cacophonie. Puis j'ai quitté la ville (Paris), j'ai vu la campagne, et en rentrant il y avait des manifestations étudiantes, c'était à la fin de l'année 86. Il y a eu un mort - un tout jeune homme, un enfant presque -, auquel je me suis attaché comme beaucoup de monde. Gamine des rues est née comme une interrogation sur l'histoire, et comme un chant pour Malik. A l'image de Malik Oussekine s'est superposée, à la même époque, dans mon esprit, celle d'une petite fille blonde qui vendait, rue Mouffetard, des fleurs jaunes, des jonquilles peut-être. Elle était seule, avait froid bien sûr, et portait un pull blanc "usagé", une veste bleue "délavée", avait dix ou douze ans. C'est le contenu de ce poème : ces deux enfants, et le silence qui précéda leur apparition dans ma vie ; et avec eux, le redémarrage de l'Histoire.
 

Par larouge • Sevilla Miguel Angel • Jeudi 16/07/2009 • 0 commentaires  • Lu 1187 fois • Version imprimable

Les fosses aux loups (Fauces)

Les fosses aux loups (Fauces)
Miguel Angel SEVILLA






 
Editios de l'amandier


L’arrivée d’un jeune Autrichien dans un bar des Cévennes isolé par la pluie, déclenche une mise en question des habitués et du protagoniste. Le conflit réactive l’actualité du Refuge*, constitutif de la mémoire vive de l’endroit, et radicalement lié à la question contemporaine du chômage et de l’accueil de l’étranger. « L’homme de Nîmes » et « La Vieille des Fosses aux loups » sont au centre d’un examen de conscience de chaque personnage et d’un violent affrontement verbal.

*« En pays huguenot le mot « refuge » a une connotation que lui a conféré l’Histoire : c’est l’endroit où l’on peut rester soi-même et participer au combat contre ceux qui voudraient attenter à votre liberté de conscience ».

*Evelyne et Yvan Brès, Un maquis d’antifascistes allemands en France (1942-1944).
Les Presses du Languedoc/Max Chaleil Editeur, 1987.
 

Par larouge • Sevilla Miguel Angel • Jeudi 16/07/2009 • 0 commentaires  • Lu 1233 fois • Version imprimable

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