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La Malasangre (La Rage au Ventre)

Par larouge • Gambaro Griselda • Jeudi 25/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1237 fois • Version imprimable

La Malasangre (La Rage au Ventre)
Griselda Gamabaro









GENRE : THEATRE CONTEMPORAINDUREE : 1h30 Pièce de Griselda Gambaro Montée par Sylvie Artel Avec Ebru Erdinç , Manon Montel , Jean-Louis Carrère , Xavier Delcourt , Mathieu Coblentz , Damien Prevot

Cette pièce, dont l’action se déroule vers la fin du XIXe siècle, fut écrite et représentée sous la dictature argentine. Le texte dénonce le pouvoir absolu et dictatorial qui ne rencontre jamais d’opposition.
Tout le spectacle est ponctué par le passage, en arrière plan, de la charrette contenant « les melons » (soit les têtes coupées des opposants au régime)- Dolorès dit « Nous devons tous vivre de la même manière. Qui veut s’en échapper meurt. »
Mais c’est aussi une pièce sociale qui évoque des problèmes de société actuels :- La violence conjugale physique et psychologiqueLe père bat sa femme, Dolorès dit « Ma mère jouait toujours du piano. Elle aime la musique. Mais mon père hait tout plaisir qui ne vient pas de lui. Comme il ne peut donner du plaisir, il donne de la haine. Haine qu’il appelle amour. Ma mère ne joue plus de piano, elle croit qu’elle n’aime pas la musique. Et le plus curieux, c’est que…elle aussi, elle appelle amour la haine de mon père…Et parfois…même moi, je l’appelle ainsi. » Il lui interdit de penser « Ne pense pas. Cela vaut mieux. »
- La position de la femmePierre-Jean dit à Dolorès « Continuer à étudier est superflu. Vous savez déjà tout ce qu’une femme doit savoir et le reste… je vous l’enseignerai, moi. »
- La discriminationLe père dit à propos de Raphaël « S’ils [les précepteurs] sont vieux ils sont niais, et s’ils sont jeunes ils sont profiteurs. Mais certains entrent dans la vie avec le pied tordu ou le dos… et ceux-là ne sont un danger pour personne

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