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Pablo De Santis




 
Pablo de Santis est né à Buenos Aires en 1963. Il écrit ses premières œuvres - des contes de science fiction et d'horreur - à l'âge précoce de 11 ans. Titulaire d'une maîtrise de Lettres, il est tout à la fois écrivain, journaliste et scénariste de bande dessinée. Il a publié plusieurs romans pour adolescents, auprès desquels il a un succès considérable. Il dirige une collection de littérature pour la jeunesse dans une maison d'édition argentine.
Collaborateur, puis rédacteur en chef de la revue Fierro, éditeur pour la jeunesse, critique et scénariste de bandes dessinées (Max Cachimba), romancier (premier : El palacio de la noche, 1987).
Son œuvre pour adultes débute avec la publication de deux romans en 1998 : Filosofía y letras et La Traducción. Ce dernier a été finaliste du Prix Planeta Argentine 1997. Par la suite, El Teatro de la memoria est publié en 2000. Son roman le plus récent, El Calígrafo de Voltaire, est paru en 2001 en Argentine.
En 2007 il a reçu le premier prix Planeta Casa de las Americas,  à Bogota, Colombie pour son roman El enigma de Paris (Le cercle de douze)
 



Pablo De Santis est né à Buenos Aires le 27 février 1963. Il possède une maitrise en lettres délivré par l’Université Nationale de Buenos Aires. Son premier roman, « El palacio de la noche », a été publié en 1987. Après il a publié entre autres « Desde el ojo del pez », « La sombra del dinosaurio », « Pesadilla para hackers », « El último espia », « Lucas Lenz y el Museo del Universo », « Enciclopedia en la hoguera », « Las plantas carnivoras » et « Páginas mezcladas », qui était surtout destiné au public jeune. « La traducción » a été finaliste du Premio Planeta en 1997. Après ce succès, cet argentin a continué a publié et son dernier roman, « El enigma de Paris » a reçu en 2007 le Premio Planeta-CASAMERICA de roman ibéro américain.
Il a été scénariste et chef de rédaction de la revue « Fierro ». Il a également publié des livres de critique sur la bande dessinée. A la télévision, il a été l’auteur des textes des émissions « El otro lado » et « El visitante », ainsi que scénariste de la mini-série « Bajamar, la costa del silencio ». Actuellement, il dirige les collections La movida et Obsesiones, qui sont destinées à des lecteurs adolescents ainsi que Enedé qui réunit les classiques de la fameuse « historieta » argentine.

Bibliographie :

El palacio de la noche

Desde el ojo del pez

La sombra del dinosaurio

Pesadilla para hackers

El último espia

Lucas Lenz y el Museo del Universo (1992)

Enciclopedia en la hoguera (1995)

Las plantas carnivoras

Páginas mezcladas (1998)

La traducción (1998) VF : La traduction

Filosofía y Letras (1999)

El teatro de la memoria (2000) VF : Le théâtre de la mémoire

El caligrafo de Voltaire (2001) VF : Le calligraphe de Voltaire

El inventor de juegos (2003)

La sexta lampara (2005)

El enigma de Paris (2007)

Editions :

VO : « El enigma de Paris » de Pablo DE SANTIS

Ediciones Planeta (282 pages) Precio : 21€

Prix Librairie Espagnole (7, rue Littré 75006 Paris, Tél.: 01-43-54-56-26):N.C.


source : http://pinguinoweb.free.fr




Par larouge • De Santis Pablo • Vendredi 10/07/2015 • 0 commentaires  • Lu 5076 fois • Version imprimable

Liliana Bodoc

 

 

 

  Ecrivaine, professeur de litterature et poetesse argentine née a Santa Fe, mais elle vit à Mendoza depuis sa cinquième année.
Ex-actriz, très éloignée des milieux litteraires, Liliana Bodoc a obtenu son titre de professeur de litterature moderne à l'université nationale de Cuyo.
Avec son premie roman Los dias del venado (2000) L'arméé du Cerf, première partie de La saga des confins, elle a obtenu entre autres prix, la mention speciale de The Wite Raven.
Los dias y la sombra (2002) L'ombre et Los dias del fuego (2004) deuxieme et troisieme partie de cette saga, terminaient ce qui pouvait être considerée comme une trilogie épicomagique inspirée des leyendes des amero-indiens de l'Amerique Latine, dans le meilleur style de JRR Tolkien ou de Ursula Leguin. ses textes metent en orbite une galerie de personnages inoubliables, comme Misaianes, le fils de la mort; la vieille Kush, Durkancellin un guerrier arrogant qui qui s'est attiré la haine de beaucoup de lecteurs; le bossu Drimus ou Molitzmos, entre autres.
Elle a aussi publié le livre de contes pour enfants Sucedio en colores (2004) et les oeuvres theatrales Adios a las puntillas, Doña Cata y los gitanos et Por tantos.
Avec une prose impeccable et un langage qui renvoit, par ses images eblouissantes vers le cinema, elle developpe une poignée de cultures, qui vont de leurs us et coutumes, jusque leur economie et rites medicaux, si bien que le bien, le mal et la magie rivalisent pour etre protagonistes d'histoires merveilleusement bien contées.
© epdlp
traduction: IM
Textos:Los días de la sombra (fragmento)Los días del venado (fragmento)

Liliana BODOC est argentine, elle enseigne à Mendoza. Les trois volumes de La Saga des Confins représentent ses premiers romans. Portés par le bouche à oreille ils ont connu un très grand succès en Amérique latine et en Espagne. Ils sont traduits en Italie et Allemagne.
Publiés aux Editions Métailié
La Saga des Confins - T.1 L'Armée du Cerf (08/03/2007)
La Saga des Confins - T.2 L'Ombre (06/09/2007)
La Saga des Confins - T3 Le Feu (2 mars 2008)
© www.metailie.fr


Par larouge •  • Vendredi 19/06/2015 • 0 commentaires  • Lu 2719 fois • Version imprimable

Sergio Bizzio




 
Sergio Bizzio est né en 1956 à Villa Ramallo, dans la province de Buenos Aires. Enfant, il a passé le plus clair de son temps dans le cinéma tenu par son père. Il est d'abord scénariste pour la télévision et le cinéma puis réalisateur (son premier long-métrage, Animalada, sorti en 2000, lui a valu plusieurs prix dont celui du Meilleur Film Etranger au Festival de cinéma latino-américain de New York en 2001). Également poète, romancier et dramaturge, il a reçu le Prix International du roman de la Diversité en Espagne pour son 7è roman, Rage, publié en 2004. Lucía Puenzo a porté à l'écran sa nouvelle « Cinismo » (Chicos, 2004) sous le titre de XXY en 2007. Ce film a obtenu quatre prix pendant la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2007 et le prix du Meilleur Film Etranger au festival de Bangkok

Par larouge • Bizzio Sergio • Jeudi 18/06/2015 • 0 commentaires  • Lu 3145 fois • Version imprimable

Félix Bruzzone



 
Félix Bruzzone est né à Buenos Aires. Ses parents font partie des nombreux disparus de la dictature militaire des années 1970. Chroniqueur et nouvelliste, il est le cofondateur de la maison d'édition indépendante Tamarisco. Son recueil de nouvelles 76 vient d'être traduit en allemand. Les Taupes est son premier roman et il travaille actuellement sur le suivant.

source: asphalte-editions.com

Par larouge • Bruzzone Félix • Mardi 16/06/2015 • 0 commentaires  • Lu 4144 fois • Version imprimable

Raul Argemi





 

Issu d’un milieu prolétaire et anarchiste, Raul Argemi s’est en partie inspiré de son vécu pour écrire ce roman. Il a longtemps mené la double activité de journaliste écrivain en Argentine. Il vit actuellement en Espagne. Son entrée dans la collection Rivages/Noir offre ici l’occasion au public de découvrir un auteur talentueux, dont l’œuvre demeure jusqu’à ce jour inédite en France. Celle-ci a néanmoins déjà été récompensée en Espagne par le prix Felipe Trigo (2002) pour son roman Los muertos siempre perden los zapatos, (à paraître chez Rivages) et en Argentine par le prix international Luis Berenguer (2003) pour le roman Penultimo nombre de guerra.

Il est né à Plata ,capitale de la province argentine de Buenos Aires. Sa carrière professionnelle passe d’abord par les arts scéniques avant de passer à la littérature , comme auteur et directeur théâtral .
Au début des années 70, il participe à la lutte armée en Argentine, il vit dans la clandestinité jusqu’à son arrestation en 1974. Il passe toute la dictature du gouvernement argentin derrière les barreaux , il recouvre la liberté en 1984 .
Il entame alors une carrière de journaliste à Buenos Aires , où il est directeur du journal “Claves” et , il collabore à “l ‘Edition Cono Sur” du Monde Diplomatique .En 1986 , il part pour la Patagonie où il travaille dans la presse régionale et commence à penser à l’écriture de romans , dont la toile de fond serait cette magnifique région australe . Il s’installe définitivement à Barcelone en 2000 et là , commence véritablement sa carrière d’écrivain avec la publication des romans déjà élaborés pendant son séjour en Patagonie.
Il reçoit nombre de récompenses : en 2002, le prix “Felipe Trigo ” , en Espagne pour “Los muertos siempre pierden los zapatos”, traduit en français sous le titre “Les morts perdent toujours leurs chaussures “, en 2003 , le prix international en Agentine “Luis Berenguer “pour le roman “Penultimo nombre de guerra” ,ainsi que le prix “Dashiell Hammet ” pour le même ouvrage ,puis le prix “Francisco Garcia Pavon ” pour ” Patagonia Chu-chu” et , enfin en 2006 le prix ” Tigre Juan” pour son dernier roman “Siempre la misma musica “.


Par larouge • Argemi Raul • Vendredi 12/06/2015 • 0 commentaires  • Lu 3607 fois • Version imprimable

Santiago Amigorena

Santiago H. Amigorena est né à Buenos Aires en 1962. Après une enfance en Argentine et en Uruguay, il s’installe en France en 1973. Muet de naissance, il se lance très tôt dans l’écriture. Il a écrit une trentaine de scénarios pour le cinéma dont notamment Le Péril jeune de Cédric Klapisch et Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel de Laurence Ferreira Barbosa. Il écrit aussi des articles pour La Lettre du cinéma et Les Cahiers du cinéma. Il a signé quatre romans : Une enfance laconique (1998), Une jeunesse aphone (2000), Une adolescence taciturne (2002) et Le premier amour (2004).
Santiago H. Amigorena est né à Buenos Aires en 1962. Après nombre d’exils, il a écrit une trentaine de films, une dizaine d’articles et quelques milliers de pages qui racontent tout ça. Santiago H. Amigorena, muet de naissance et plus, écrit un livre pour s’oublier, des articles pour s’ennuyer, et des scénarios pour oublier de s’ennuyer. Santiago H. Amigorena, muet du nez jusqu’aux orteils, écrit en plusieurs langues depuis pas mal d’années. Santiago H. Amigorena est heureux de vous annoncer qu’il a un passé. Santiago H. Amigorena écrit. Santiago H. Amigorena ? Santiago H. Amigorena, juif et protestant, s’exalte un peu souvent, contre lui-même et le néant. Santiago H. Amigorena est né à l’extrême sud. Allergique au froid, il s’échauffe en salissant des pages, diverses et improbables. Santiago H. Amigorena écrit depuis sa plus taciturne enfance. Après avoir passé le plus clair de son temps entre son dentiste et son psychanalyste, il a aujourd’hui 35 ans et presque toutes ses dents. Santiago H. Amigorena écrit contre nature et destinée. Santiago H. Amigorena est, et n’est pas, scénariste, journaliste, écrivain.


Par larouge • Amigorena Santiago • Vendredi 12/06/2015 • 0 commentaires  • Lu 4303 fois • Version imprimable

Laura Alcoba



Née en 1968, Laura Alcoba a vécu en Argentine jusqu’à l’âge de dix ans. Dans Manèges, elle évoque un épisode de son enfance

Un entretien en video et en français à voir ici : http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr/spip.php?article42


Par larouge • Alcoba Laura • Lundi 30/03/2015 • 0 commentaires  • Lu 3260 fois • Version imprimable

Eduardo Sacheri





 

 
Eduardo Sacheri est né en 1967 à Buenos Aires. Professeur d’histoire dans l‘enseignement secondaire et à l’université, il est l’auteur de plusieurs recueils de contes. Dans ses yeux est son premier roman.

Par larouge • Sacheri Eduardo • Dimanche 08/02/2015 • 0 commentaires  • Lu 2932 fois • Version imprimable

Silvia Baron Supervielle

 

 

Silvia BARON SUPERVIELLE, (Buenos Aires, 1934 — ).
Silvia Baron Supervielle est née à Buenos-Aires en 1934. Sa mère qui mourut lorsqu’elle avait un an était uruguayenne de descendance espagnole et son père était argentin de descendance française. Elle commença à Buenos-Aires son travail littéraire, en espagnol, sa langue natale, écrivant des poèmes et des nouvelles. En 1961 elle arriva en France et se fixa à Paris où, après une longue période de silence, elle poursuivit ses écrits directement en français et fit de nombreuses traductions de l’espagnol en français et vice-versa. En 1973 Maurice Nadeau accueille ses poèmes dans la revue Les Lettres Nouvelles.
Née dans une famille apparentée à Jules Supervielle, elle écrit ses premiers poèmes en langue espagnole. En 1961 elle se fixe à Paris et c’est en français qu’elle a publié toute son œuvre, partagée en poèmes, essais, récits et traductions (Jorge Luis Borges, Arnaldo Calveyra, Macedonio Fernández, Roberto Juarroz, Silvina Ocampo, Alejandra Pizarnik, Juan Rodolfo Wilcock).


Leopoldo Brizuela





 

Leopoldo Brizuela est né en 1963 à La Plata, province de Buenos Aires. Romancier, poète et traducteur, il a publié quatre ouvrages (deux romans, un recueil de poèmes et un ensemble de nouvelles) et a édité quelques anthologies. Inglaterra. Una fabula est édité en Argentine, en Espagne, au Portugal, au Brésil et en Allemagne.

Juan Gelman





 
Juan GELMAN
(Buenos Aires, 1930 — ). Contraint à l’exil en 1976, il séjourne en Europe puis s’établit au Mexique. Traducteur, journaliste, il a publié de nombreux recueils de poésie et plusieurs de ses textes ont été mis en musique, notamment par Juan Cedron.
 


Juan Gelman, poète, journaliste, militant, né à Buenos Aires en 1930 fut contraint de s'exiler en 1976, lors de la dictature militaire. Il n'est pas revenu vivre en Argentine et après plusieurs années en Europe s'est fixé à Mexico où il vit toujours.

Ses poèmes traduits dans nombre de langues ont été popularisés par Juan Cedron, qui en a mis plusieurs en musique.

La force et l'originalité des 27 livres de poèmes qu'il a publiés entre 1956 et 2002 lui ont valu de nombreux prix. Parmi les plus prestigieux citons le Prix national de Poésie (Argentine, 1997) et le Prix Juan Rulfo (de littérature latino-américaine et des Caraïbes, 2000) et le Prix Cervantès 2007, qui est le Nobel de la langue espagnole.

Il faut ajouter à cette oeuvre poétique un important travail de journalisme, des textes en prose, des livrets d'opéra.

Victime comme des milliers d'Argentins de la politique de répression et d'enlèvements de la junte militaire, il a fini par retrouver le cadavre de son fils, «disparu» à l'âge de 18 ans, puis la trace de sa belle-fille, elle aussi «disparue», ce qui lui a permis, au bout de 23 ans d'arriver jusqu'à sa petite-fille enlevée et élevée en Uruguay par la famille d'un policier.

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L’Argentine en deuil après le décès du poète Juan Gelman
REUTERS/Tomas Bravo/Files
Par RFI
Le monde de la poésie est en deuil ce 15 janvier après l'annonce de la disparition du poète argentin Juan Gelman, décédé à l'âge de 83 ans à Mexico. Poète, écrivain, journaliste, traducteur, Juan Gelman était également connu pour son militantisme politique. Très engagé contre la dictature, la vie de ce poète concentre à elle seule toutes les horreurs de la dictature argentine. Installé au Mexique depuis 1988, suite à un exil forcé, Juan Gelman a remporté entre autre le prix Cervantes en 2007, la récompense littéraire la plus importante en langue espagnole. Cette disparition fait la Une de toute la presse argentine, et plus généralement de la presse du continent.
 
« L'homme qui a écrit la révolution, la douleur et l'amour, est mort », titre le matin du 15 janvier le quotidien Clarin. Juan Gelman fut l’un des poètes les plus importants du pays. « Il était l’un des seuls capable de faire de la grande poésie avec des mots communs », écrit ce matin le quotidien de Buenos Aires.
 
Auteur de plusieurs dizaines de recueils de poésie entre 1959 et 2013, il a commencé sa carrière très tôt. En 1941, la revue Rojo y Negro publie son premier poème. Il est alors âgé de 9 ans.
 
Les bébés volés de la dictature
 
Très engagé politiquement, il était connu pour être un inlassable pourfendeur des dictatures d'Amérique Latine et plus particulièrement du régime militaire argentin de 1976. Son fils Marcelo, âgé de 20 ans, a été assassiné par ce régime. Sa belle fille, Maria Claudia Garcia, est enlevée en 1976 à Buenos Aires, alors qu'elle était enceinte. Emmenée en Uruguay dans le cadre du plan Condor, un programme de répression des opposants à l'échelle internationale, elle accouche d'une fille qui sera donnée illégalement à la famille d'un policier uruguayen, puis disparaît. Juan Gelman se bat pour retrouver sa petite-fille. En 2000, 24 ans après, il y parvient.
Une véritable victoire pour cet infatigable poète qui continuait de lutter pour que justice soit faite contre les bourreaux de cette époque douloureuse pour les Argentins.
 

http://www.rfi.fr/ameriques/20140115-argentine-juan-gelman-poete-mort-condor-




Cesar Aira

 

 

César Aira est né à Coronel Pringles, dans la Province de Buenos Aires, le 23 Février 1949. Il réside à Buenos Aires depuis 1967, dans le quartier de Flores, cher à Roberto Arlt. Romancier, nouvelliste, essayiste, dramaturge, traducteur, il a publié à ce jour une quarantaine de livres. Comme beaucoup d’intellectuels argentins, il est polyglotte et a lu en profondeur les romans d’aventure et les grands auteurs français. A 14 ans, il découvre Proust et vénère Rimbaud. Après la disparition de Roberto Bolaño, il est considéré comme l’un des écrivains sud-américains les plus importants.
César Aira demeure fort peu connu des lecteurs français. De ses quarante ouvrages, seuls quatre étaient disponibles dans notre langue. André Dimanche en publie deux nouveaux, Les larmes, une longue nouvelle, et cette ébouriffante Guerre des gymnases. Christian Bourgois a remédié à ce manque, en ces dernières années.
Philosophe humoriste, l’Argentin y jongle avec la réalité la plus ordinaire et un fantastique échevelé. «Il fut un temps où il était possible de faire un récit simple, immédiatement compréhensible. Mais aujourd’hui, avec la télévision, le monde débordait d’histoires entremêlées, en suspension dans l’air, qui s’accumulaient d’une manière si prodigieuse qu’elles ne valaient plus rien…», écrit-il. Le gymnase est un monde à part entière et les gymnastes, une humanité réduite détentrice de vérités multiples et antagonistes dont joue et se joue l’écrivain. Traquant un réel qui lui échappe toujours, Aira dérive au long d’un extraordinaire labyrinthe. Fable, conte, parodie? Inutile d’essayer d’étiqueter ce texte brillant et démoniaque qui provoque le rire autant que le vertige.
 


Vivian Lofiego




Vivian LOFIEGO
1964 –Buenos Aires, Argentine
Diplômée de l’Université de Buenos Aires en Sciences Sociales et en Anthropologie, Vivian Lofiego a poursuivi des études à Paris III Sorbonne Nouvelle où elle a obtenu un D.E.A . en Littérature Hispanique. De 1997 à 1999 elle a été Lectrice du concours international "Juan Rulfo" et a été menbre du centre de Recherche et Investigation de la Littérature Latino-Américaine (CRICAL) à Paris III de 1996 à 1998. Elle collabore à diverses revues française et sud-américaines.
Vivian Lofiego est également traductrice (elle a été à ce titre invitée aux Ateliers de Traduction de Bretagne à la Maison des Poètes et Écrivains de St-Malo).
S’intéressant au théâtre, elle a suivi les cours de l’École Supérieure d’Art Dramatique de Buenos Aires. Depuis, c’est en tant que comédienne qu’elle travaille en Argentine, Espagne et France. Elle collabore aussi à la mise en scène de comédies.
PUBLICATIONS :
1997 –Obsidiennes de la nuit (Éd.Caractères)
1999 –L’Arbre d’Ariel (Éd. Indigo)
2000 –Létale (Éd. Galerie Maeght, Paris ; avec 3 lithographies de Young B.Lee)
Vivian Lofiego a également publié dans des anthologies de poésie française et sud-américaine.

Edgardo Cozarinsky




Petit-fils d’émigrés russes né à Buenos Aires en 1939, Edgardo Cozarinsky vit depuis une trentaine d’années à Paris. À la fois cinéaste et homme de lettres, il mêle documentaire et fiction dans son travail et ceci depuis ses débuts. Il commence sa carrière en 1971 en Argentine en réalisant un film expérimental : "..."/Points de suspension. En 1974, il fuit la dictature militaire de son pays et s’installe à Paris. Il dirige alors son second long-métrage en 1977 : Les apprentis-sorciers. Il collabore ensuite à l’écriture du film La mémoire courte (1979) de son compatriote Eduardo De Gregorio. Après Not in Vain (1980), un court-métrage commandé par le Haut Commissariat pour les Réfugiés, Edgardo Cozarinsky réalise La guerre d'un seul homme (1981), un brillant montage d’actualités vichyssoises avec des textes de l’écrivain allemand Ernst Jünger en contrepoint. In 1982, Edgardo Cozarinsky commence à travailler pour la télévision et réalise Mémoire : Marie , le portrait d’une romancière américaine "engagée". En 1983, il réalise pour le grand écran Autoportrait d'un inconnu : Jean Cocteau, suivi de Haute Mer (1984) et Sarah (1988), un court-métrage, également pour le cinéma. Edgardo Cozarinsky retourne ensuite en Argentine pour co-réaliser Guerriers et captives (1989) avec Dominique Sanda : un film épique sur la "Guerre Indienne" qui a opposé les colons au peuple indigène de Patagonie au siècle dernier. In 1992, le réalisateur décrit les "exils" argentins des acteurs Robert le Vigan et Renée Falconetti, la "Jeanne d'Arc" de Dreyer, dans Boulevard des crépuscules. Deux ans plus tard, il consacre un portrait au co-fondateur de la Cinémathèque française, Henry Langlois dans Citizen Langlois (1994). En 1996, Edgardo Cozarinsky réalise pour le cinéma Le Violon de Rothschild, amplement salué par la critique. Il tourne ensuite Les fantômes de Tanger en 2003 et enfin Ronde de nuit en 2005.Parallèlement à son œuvre cinématographique, Edgardo Cozarinsky construit une œuvre littéraire particulièrement remarquée. Il a publié des essais sur Borgès et Henry James. En 1989 paraît aux Editions Christian Bourgeois Vaudou urbain, un volume de fiction. En 2002 il publie chez Actes Sud un recueil de nouvelles, La Fiancée d’Odessa et en juin 2005, toujours chez Actes sud un nouveau roman, Le Ruffian moldave.


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