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Un eté avec Genevieve Asse

Par larouge • Baron Supervielle Silvia • Samedi 13/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 620 fois • Version imprimable

  • Currently 4.7/5

Note : 4.7/5 (3 notes)

Un ete avec Genevieve Asse
Silvia Baron Supervielle

Editeur(s) : L’ECHOPPE
Genre : BIOGRAPHIE
Date de Parution : 10/10/1996
Présentation : Broché - 90 pages

Un long entretien avec cette grande artiste qui s’est confiée à son amie poète au cours de plusieurs rencontres d’été dans sa maison bretonne. Geneviève Asse parle de sa famille, de son enfance, de ses débuts de peintre, de sa participation aux combats de la Libération, de son travail avec la couleur bleue…. Un livre chaleureux.

Critique de lemonde
Le 24 Janvier 1997
Une fenêtre ouverte sur l’absence
Il est rare qu’un écrivain trouve son équivalent dans un autre art. Certes, des rencontres entre poètes et musiciens, romanciers et photographes, peintres et hommes de théâtre ont eu lieu et se sont révélées productives. Mais entre Silvia Baron Supervielle, l’Argentine, et Geneviève Asse, la Bretonne, qu’un océan sépare et finalement réunit, l’osmose est surprenante. On est accueilli dans un atelier, dans l’intimité de la création, secrète et lumineuse. Dans ses proses pleines et rigoureuses, Silvia Baron Supervielle traque l’exactitude d’une sensation, la correspondance entre les sens. Ses poèmes brefs et francs sont abstraits, mais dotés d’un lyrisme nu qui n’est jamais froid. Rarement comme dans la peinture de Geneviève Asse l’abstraction a été conduite aussi loin. Un bleu, un blanc nuancé que traverse une ligne rouge ou blanche pareille à un laser. Qu’est-ce que cet espace, tel un éblouissement devant une fenêtre qui s’ouvre soudain sur la mer ? Qu’est-ce que l’espace ? se demande plutôt le peintre, de même que l’écrivain interroge le temps. « Les contours des objets n’étaient-ils pas, pour vous, dès le départ, des tracés qui vous conduiraient à vous en dégager? » Autour de cette question paradoxale tourne en effet tout le travail de Geneviève Asse. L’être humain se dérobe autant que les objets, si bien que les tableaux apparaissent comme une réflexion sur l’absence, « un manque à l’intérieur », ce qui provoque une vive émotion. « C’est cela, le mystère de la peinture : l’apparition et la disparition, le flux et le reflux du geste. Ce qui vient et disparaît : voilà ce qu’il est nécessaire de saisir, de rendre présent. »
RENE DE CECCATTY





 

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