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Roberto Cossa

Par larouge • Cossa Roberto • Dimanche 21/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1474 fois • Version imprimable


roberto cossa foto alejandro amdan
 
Né en 1934 à Buenos Aires, Roberto Cossa s'impose, dès sa première pièce, en 1964, comme le peintre de la classe moyenne argentine à la recherche d'un bonheur tout simple fait de joies quotidiennes, parfois problématiques. Il incarne les frustrations d'une société en mal de réussite et en quête de son identité. Toutes ces petites gens des classes moyennes inférieures qui continuent d'espérer avec un acharnement vital que rien ne justifie, voilà bien le vivier des personnages du théâtre de Roberto Cossa. C'est qu'il les connaît et les aime, ces gens de son quartier, ces fils d'émigrés italiens, comme lui, ou ces Argentins de souche déclassés. Ce qui les fait bouger, leurs rêves, leurs ambitions, leurs illusions, c'est aussi le ressort des pièces désabusées de Roberto Cossa. Ce dernier appartient à une génération d'auteurs héritiers du grotesque argentin mais également marqués par le théâtre épique et le théâtre de l'absurde européens.
Journaliste, correspondant “clandestin” pendant dix ans de Prensa latina (Cuba), acteur, dramaturge et scénariste d'Hector Oliveira, Fernando Ayala, Juan José Jusid, ainsi que pour la télévision.
Au théâtre, on lui doit, entre autre: Notre Week-end, La Nonna, Faut pas pleurer, Le Vieux valet, Gris comme l'absence, Qui se souvient de Frédéric Chopin ? Les Compères.

© http://www.cita.ch/
 

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