René Goscinny, son nom est moins évocateur que ceux de ses héros imaginaires... Les fans de bandes dessinées auront instantanément identifié le père (conjointement avec d’autres dessinateurs) de Lucky Luke, Astérix, le Petit Nicolas ou encore Iznogoud. Dessinateur au départ, Goscinny se passionne très vite pour l’écriture de scénarios.
René Goscinny est né en 1926 à Paris. C’est dans cette ville que son père d’origine polonaise a rencontré et épousé sa mère originaire d’Ukraine. Il a deux ans lorsque ses parents partent pour Buenos Aires où son père a trouvé un emploi de chimiste. Le jeune garçon coule une enfance heureuse et fait sa scolarité dans l’école française de la capitale argentine. Il obtient son baccalauréat en 1943, quelques mois avant que son père meure. Goscinny est alors contraint de trouver du travail. Il devient comptable adjoint dans une entreprise de pneumatiques. Il part avec sa mère pour New York en 1945, avec dit-on l’ambition d’entrer dans les studios Walt Disney, en vain. Après cet échec, il retourne en France l’année suivante pour effectuer son service militaire.
En 1948, de retour à New York, Goscinny est embauché dans une petite agence de publicité. Il y rencontre les futurs fondateurs du magazine Mad (Harvey Kurtzman, Jack Davis et Will Elder) et Maurice de Bévère, connu du public sous le nom Morris. Il collaborera avec lui de 1957 à sa mort, écrivant les aventures du cow-boy le plus rapide de l’Ouest, « Lucky Luke ».
Goscinny fait la connaissance de Georges Troisfontaines, directeur de l'agence World Press, société qui fournissait des bandes dessinées au magazine Spirou. Ce dernier lui confie le poste de directeur de l'antenne parisienne de World Press. Goscinny y rencontre Albert Uderzo, avec lequel il réalise les séries « Jehan Pistolet », « Oumpah-Pah » et le désormais célèbre « Astérix ». Les aventures du petit guerrier gaulois et de sa tribu vont ensuite faire le tour du monde, elles seront traduites en plus d’une vingtaine de langues. Le duo a choisi à travers cette bande dessinée de singer la société française, faisant de la sorte évoluer la BD vers une forme plus adulte. Dans le tandem, Goscinny se charge des scénarios et Uderzo des dessins.
Ses projets dans la presse rencontrent également beaucoup de succès. Il collabore au magazine Tintin. Il crée avec Charlier et Uderzo le magazine Pilote en 1959. C’est dans ce magazine qu’il publie les toutes premières péripéties d’Astérix. Il en deviendra rédacteur en chef de 1963 à 1974. Goscinny dénichera de nombreux dessinateurs talentueux comme Gotlib, Reiser, Cabu et Bretécher et les invitera à la rédaction de Pilote.
Sous le nom d’Agostini, Goscinny signe les histoires du petit Nicolas de Jean-Jacques Sempé. De son imagination très fertile naîtront également le personnage d’Iznogoud (avec Jean Tabary) et les Dingodossiers avec Gotlib. La liste de toutes ses réalisations à quatre mains ne s’arrête pas là : «Spaghetti » avec Dino Attanasio, « Strapontin » avec Berck, « Prudence Petitpas » avec Maurice Maréchal, « Modeste et Pompon » avec André Franquin, « Lili Mannequin » avec Will…
Du côté du grand écran, Goscinny est l’auteur du scénario du film « Viager » de Pierre Tchernia (1971). Après avoir fondé en 1974 les "Studios Idefix" avec Uderzo et Georges Dargaud, il produit "les Douze travaux d'Astérix", film qui sortira en 1976. Cette même année, le 23ème album d'Astérix est tiré à 1 300 000 exemplaires. Le scénariste de génie disparaît en novembre 1977 à l’âge de 51 ans, suite à un arrêt cardiaque.
René Goscinny a marqué l’histoire de la bande dessinée européenne. Tous albums et livres confondus, ses œuvres se sont vendues à 500 millions d'exemplaires. On s’accorde à dire que son énorme apport a été de sortir la BD du style enfantin où elle était cantonnée et de lui offrir ses lettres de noblesse. Ses personnages de papier, désormais passés à la postérité, continueront sans doute encore longtemps encore à faire rire petits et grands.
source: www.linternaute.com/biographie/rene-goscinny/biographie/
Une enfance tranquille
René Goscinny est né en 1926 à Paris. C’est dans cette ville que son père d’origine polonaise a rencontré et épousé sa mère originaire d’Ukraine. Il a deux ans lorsque ses parents partent pour Buenos Aires où son père a trouvé un emploi de chimiste. Le jeune garçon coule une enfance heureuse et fait sa scolarité dans l’école française de la capitale argentine. Il obtient son baccalauréat en 1943, quelques mois avant que son père meure. Goscinny est alors contraint de trouver du travail. Il devient comptable adjoint dans une entreprise de pneumatiques. Il part avec sa mère pour New York en 1945, avec dit-on l’ambition d’entrer dans les studios Walt Disney, en vain. Après cet échec, il retourne en France l’année suivante pour effectuer son service militaire.
En 1948, de retour à New York, Goscinny est embauché dans une petite agence de publicité. Il y rencontre les futurs fondateurs du magazine Mad (Harvey Kurtzman, Jack Davis et Will Elder) et Maurice de Bévère, connu du public sous le nom Morris. Il collaborera avec lui de 1957 à sa mort, écrivant les aventures du cow-boy le plus rapide de l’Ouest, « Lucky Luke ».
Des rencontres déterminantes
Goscinny fait la connaissance de Georges Troisfontaines, directeur de l'agence World Press, société qui fournissait des bandes dessinées au magazine Spirou. Ce dernier lui confie le poste de directeur de l'antenne parisienne de World Press. Goscinny y rencontre Albert Uderzo, avec lequel il réalise les séries « Jehan Pistolet », « Oumpah-Pah » et le désormais célèbre « Astérix ». Les aventures du petit guerrier gaulois et de sa tribu vont ensuite faire le tour du monde, elles seront traduites en plus d’une vingtaine de langues. Le duo a choisi à travers cette bande dessinée de singer la société française, faisant de la sorte évoluer la BD vers une forme plus adulte. Dans le tandem, Goscinny se charge des scénarios et Uderzo des dessins.
L'aventure Pilote
Ses projets dans la presse rencontrent également beaucoup de succès. Il collabore au magazine Tintin. Il crée avec Charlier et Uderzo le magazine Pilote en 1959. C’est dans ce magazine qu’il publie les toutes premières péripéties d’Astérix. Il en deviendra rédacteur en chef de 1963 à 1974. Goscinny dénichera de nombreux dessinateurs talentueux comme Gotlib, Reiser, Cabu et Bretécher et les invitera à la rédaction de Pilote.
Des nombreuses collaborations
Sous le nom d’Agostini, Goscinny signe les histoires du petit Nicolas de Jean-Jacques Sempé. De son imagination très fertile naîtront également le personnage d’Iznogoud (avec Jean Tabary) et les Dingodossiers avec Gotlib. La liste de toutes ses réalisations à quatre mains ne s’arrête pas là : «Spaghetti » avec Dino Attanasio, « Strapontin » avec Berck, « Prudence Petitpas » avec Maurice Maréchal, « Modeste et Pompon » avec André Franquin, « Lili Mannequin » avec Will…
Du côté du grand écran, Goscinny est l’auteur du scénario du film « Viager » de Pierre Tchernia (1971). Après avoir fondé en 1974 les "Studios Idefix" avec Uderzo et Georges Dargaud, il produit "les Douze travaux d'Astérix", film qui sortira en 1976. Cette même année, le 23ème album d'Astérix est tiré à 1 300 000 exemplaires. Le scénariste de génie disparaît en novembre 1977 à l’âge de 51 ans, suite à un arrêt cardiaque.
René Goscinny a marqué l’histoire de la bande dessinée européenne. Tous albums et livres confondus, ses œuvres se sont vendues à 500 millions d'exemplaires. On s’accorde à dire que son énorme apport a été de sortir la BD du style enfantin où elle était cantonnée et de lui offrir ses lettres de noblesse. Ses personnages de papier, désormais passés à la postérité, continueront sans doute encore longtemps encore à faire rire petits et grands.
source: www.linternaute.com/biographie/rene-goscinny/biographie/
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