Poèmes d'amour désespéré
Silvina Ocampo
Silvina Ocampo
Éditeur : José Corti
Collection : IBERIQUES
Genre : POESIE
Présentation : Broché
Lorsqu'on lit la poésie de Silvina, on se promène dans un jardin circulaire qui fut celui de son enfance ; c'est le soir, avec ses flammes qui survolent et ses parfums mêlés qui montent de la terre ; c'est l'amour et la mélancolie ; c'est la rivière et ses timbres ; ce sont les couleurs qui s'y reflètent, s'y répètent à peine altérées ; c'est le silence de la sieste et ses murmures ; c'est une transparence palpable, tiède, sensuelle, matière des rumeurs, de l'air, des ombres.Et en réalité on ne lit pas ; le lecteur déambule près de ses songes, comme si le texte, dont il entreprit la lecture, l'avait invité à laisser le livre de côté et à se perdre dans les sentiers d'une lumière intime, où les fleurs, le lierre, les plantes, les arbres, poussent et s'entrelacent à leur guise. Nul n'organise cette nature enchantée, où les mystères s'exhalent des miroirs, guidés à peine par un regard passionné. Ce regard est aussi visionnaire.Borges nous le rappelle dans son introduction : Il y a chez Silvina une vertu qu'on attribue communément aux Anciens ou aux peuples d'Orient, et non à nos contemporains. C'est la clairvoyance ; plus d'une fois et non sans un début d'appréhension, je l'ai sentie en elle. Elle nous voit comme si nous étions en cristal, elle nous voit et nous pardonne. Essayer de la tromper est inutile. Elle et son époux, Adolfo Bioy Casares, furent des amis très proches de Borges, chacun de différente manière et, à ce trio qui s'échangeait des textes, récitait à tour de rôle des poèmes et écrivait de concert des livres, on pourrait ajouter, non seulement Wilcock, le poète de toutes les langues, mais encore Macedonio Fernandez qui, outre l'humour, partage avec Silvina cette façon incroyable d'investir soi-même leur délirante création.
Collection : IBERIQUES
Genre : POESIE
Présentation : Broché
Lorsqu'on lit la poésie de Silvina, on se promène dans un jardin circulaire qui fut celui de son enfance ; c'est le soir, avec ses flammes qui survolent et ses parfums mêlés qui montent de la terre ; c'est l'amour et la mélancolie ; c'est la rivière et ses timbres ; ce sont les couleurs qui s'y reflètent, s'y répètent à peine altérées ; c'est le silence de la sieste et ses murmures ; c'est une transparence palpable, tiède, sensuelle, matière des rumeurs, de l'air, des ombres.Et en réalité on ne lit pas ; le lecteur déambule près de ses songes, comme si le texte, dont il entreprit la lecture, l'avait invité à laisser le livre de côté et à se perdre dans les sentiers d'une lumière intime, où les fleurs, le lierre, les plantes, les arbres, poussent et s'entrelacent à leur guise. Nul n'organise cette nature enchantée, où les mystères s'exhalent des miroirs, guidés à peine par un regard passionné. Ce regard est aussi visionnaire.Borges nous le rappelle dans son introduction : Il y a chez Silvina une vertu qu'on attribue communément aux Anciens ou aux peuples d'Orient, et non à nos contemporains. C'est la clairvoyance ; plus d'une fois et non sans un début d'appréhension, je l'ai sentie en elle. Elle nous voit comme si nous étions en cristal, elle nous voit et nous pardonne. Essayer de la tromper est inutile. Elle et son époux, Adolfo Bioy Casares, furent des amis très proches de Borges, chacun de différente manière et, à ce trio qui s'échangeait des textes, récitait à tour de rôle des poèmes et écrivait de concert des livres, on pourrait ajouter, non seulement Wilcock, le poète de toutes les langues, mais encore Macedonio Fernandez qui, outre l'humour, partage avec Silvina cette façon incroyable d'investir soi-même leur délirante création.
Derniers commentaires
→ plus de commentaires