OP OLOOP
D E J U A N F I L L O Y
Quand Op Oloop fut publié en 1934, deux choses se produisirent : d’abord, le livre reçut les éloges de Sigmund Freud ; puis, il fut interdit par l’administration publique de Buenos Aires pour “pornographie et atteinte à la morale et aux bonnes mœurs”.
Encore méconnu en Argentine il y a quelques années, Juan Filloy (1894-2000) écrivain prolifique et provocateur, auteur d’une œuvre féconde et acclamée par les critiques et les lecteurs, s’est imposé comme l’égal de ses amis et admirateurs Borges et Cortázar.
Conçu comme le journal de bord d’un psychorigide, Op Oloop retrace une journée (dix-neuf heures et vingt-cinq minutes) de l’existence d’Optimus Oloop, un statisticien finnois qui vit dans le Buenos Aires des années 1930 et ordonne son univers — de son petit déjeuner à ses visites aux bordels — avec une rigueur toute mathématique. Mais lorsqu’un minuscule accident de la route vient perturber le cours de cette vie chronométrée, le jour même des fiançailles de Op Oloop et, accessoirement, de sa 1000e relation sexuelle avec une prostituée, un autre tic-tac se fait entendre : le compte à rebours vers la plus imprévisible des fins. Telle une «ambulante contradiction», Optimus va alors traverser la ville de catastrophe en catastrophe, nous entraînant avec lui dans sa chute.
Personnage méticuleux à l’excès, méthodique au plus haut point, d’une pédanterie à la limite du supportable, Optimus Oloop est à la fois absurde et attachant. Plongé dans sa folie jusqu’au cou (à moins qu’il ne soit rongé par la syphilis), moitié Pnine de Nabokov, moitié Werther de Goethe, il vacille sans cesse entre réalité et divagation, et fait de ce roman un chef-d’œuvre facétieux et inattendu. Traduit pour la première fois en français, ce trésor de la littérature argentine a été une source d’inspiration pour Cortázar, Reyes et Irigoyen.
Editions Monsieur Toussaint Louverture
Encore méconnu en Argentine il y a quelques années, Juan Filloy (1894-2000) écrivain prolifique et provocateur, auteur d’une œuvre féconde et acclamée par les critiques et les lecteurs, s’est imposé comme l’égal de ses amis et admirateurs Borges et Cortázar.
Conçu comme le journal de bord d’un psychorigide, Op Oloop retrace une journée (dix-neuf heures et vingt-cinq minutes) de l’existence d’Optimus Oloop, un statisticien finnois qui vit dans le Buenos Aires des années 1930 et ordonne son univers — de son petit déjeuner à ses visites aux bordels — avec une rigueur toute mathématique. Mais lorsqu’un minuscule accident de la route vient perturber le cours de cette vie chronométrée, le jour même des fiançailles de Op Oloop et, accessoirement, de sa 1000e relation sexuelle avec une prostituée, un autre tic-tac se fait entendre : le compte à rebours vers la plus imprévisible des fins. Telle une «ambulante contradiction», Optimus va alors traverser la ville de catastrophe en catastrophe, nous entraînant avec lui dans sa chute.
Personnage méticuleux à l’excès, méthodique au plus haut point, d’une pédanterie à la limite du supportable, Optimus Oloop est à la fois absurde et attachant. Plongé dans sa folie jusqu’au cou (à moins qu’il ne soit rongé par la syphilis), moitié Pnine de Nabokov, moitié Werther de Goethe, il vacille sans cesse entre réalité et divagation, et fait de ce roman un chef-d’œuvre facétieux et inattendu. Traduit pour la première fois en français, ce trésor de la littérature argentine a été une source d’inspiration pour Cortázar, Reyes et Irigoyen.
Editions Monsieur Toussaint Louverture
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