Monsieur Knepp
de Jorge Goldenberg (Auteur)
de Jorge Goldenberg (Auteur)
Broché: 190 pages
Editeur : Le Bruit des Autres (1 janvier 1999)
La femme d’un détenu disparu depuis un an reçoit chaque semaine un appel téléphonique de celui-ci. Le mari ne répond à aucune de ses questions. Elle consacre plusieurs heures à se maquiller pour attendre la sonnerie. Pour ses familiers, c’est de la folie ! Certes... Mais J. Goldenberg rend ici hommage à ceux qui, comme Maria Elena, préfèrent la folie éthique obstinée à l’alibi d’un prétendu bon sens.
Editeur : Le Bruit des Autres (1 janvier 1999)
La femme d’un détenu disparu depuis un an reçoit chaque semaine un appel téléphonique de celui-ci. Le mari ne répond à aucune de ses questions. Elle consacre plusieurs heures à se maquiller pour attendre la sonnerie. Pour ses familiers, c’est de la folie ! Certes... Mais J. Goldenberg rend ici hommage à ceux qui, comme Maria Elena, préfèrent la folie éthique obstinée à l’alibi d’un prétendu bon sens.
Monsieur Knepp a été écrit à Buenos Aires entre octobre 1982 et avril 1983. La dictature militaire avait commencé sa grossière sortie de scène en se consumant en un ultime spasme sanglant dans la guerre des Malouines.
Un an après l’enlèvement de son mari, la femme d’un détenu disparu reçoit un appel téléphonique de celui-ci ; il consiste en un très bref monologue : « Je vais bien. Les gens qui me détiennent me permettent de travailler pour moi. Ils me permettront de te rappeler. » Le mari ne répond à aucune des questions faites par sa femme. L’appel se renouvelle chaque semaine. La femme adopte un comportement jugé anormal ; elle consacre en effet plusieurs heures à se maquiller et à s’habiller pour attendre la sonnerie.
Ses familiers tentent de la sortir de cet état : « La vie ne peut être soumise à un coup de téléphone… C’est de la folie. » Certes… et cette tentative de la ramener à la raison semble logique… Mais, avec Monsieur Knepp, Jorge Goldenberg rend hommage à ceux qui – comme ici Maria Elena – préfèrent la folie éthique obstinée à l’alibi d’un prétendu bon sens.
« Knepp » est un mot yiddish qui signifie » bouton », traduction de « boton », qui, en argot argentin, désigne le « flic ».
Personnages (2 femmes, 3 hommes) :
Maria Elena
Knepp
Le policier
La mère
Luis
Décor unique : Chambre à coucher de Maria Elena.
Suivi de Quelque chose de naturel
Pièces traduites de l’espagnol (Argentine)
Ouvrage traduit et publié avec le concours du Centre national du Livre
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