Geneviève Asse, née à Vannes en 1923, est une artiste-peintre.
Elle est élevée par sa grand-mère cultivée dans le manoir de Bonnervo (Golfe du Morbihan). En 1931, elle visite l’Exposition coloniale qui la fascine. Dès 1932 elle s’installe à Paris où sa mère réside et travaille aux éditions Delalain. Elle se marie ensuite avec le docteur Étienne Le Sourd.
Elle découvre Delaunay à l’exposition au Pavillon français en 1937. Elle visite alors nombre de musées en France, en Belgique et en Hollande. Elle aime les natures mortes de Chardin.
En 1940, elle entre à l’École nationale des arts décoratifs. Elle travaille dans les ateliers de Montparnasse et expose au Salon des moins de trente ans et au Salon d’automne. Elle s’engage dans les FFI (avec son frère) et est conductrice ambulancière dans la 1re DB, volontaire pour l’évacuation des déportés du camp de Terezin elle est décorée de la Croix de guerre. Après la guerre, elle revient à Paris et dessine pour les maisons de tissus Bianchini-Ferrier, Flachard, Paquin.
Elle fait partie dès 1943 du groupe l’Échelle avec Jacques Busse, Calmettes, Patrix . Elle rencontre Samuel Beckett, André Lanskoy, Serge Poliakoff, Serge Charchoune, Nicolas de Staël, Bram et Geer van Velde et se lie d’amitié avec Jean Leymarie (alors conservateur du musée de Grenoble). Sa première exposition personnelle a lieu en 1954 à la galerie Michel Warren à Paris. Le ministère des arts et lettres achète l’œuvre Fenêtre. Les recherches de l’artiste se font autour de la lumière et de l’espace.
Au début des années soixante elle voyage à Bologne, en Catalogne, à Londres où elle apprécie William Turner, au Portugal.
Geneviève Asse s’achète une maison en 1987 à l’Île-aux-Moines (Golfe du Morbihan). Elle continue la peinture, le dessin et la gravure. Elle réalise en 1999 de grandes toiles : Stèles et travaille ensuite sur des maquettes de vitraux et aussi pour les manufactures des Gobelins (Beauvais, Sèvres).
lle réalise des livres avec :
Pierre Lecuire :
1. l’Air (1964),
2. Hommage à Giorgio Morandi (1966),
3. Litres (1969),
4. Art poétique (1955)
Silvia Baron Supervielle :
1. Les Fenêtres (1975),
2. Un été (1996),
André Frénaud :
1. Haeres, (1977)
Charles Juliet :
1. Une lointaine lueur (1977),
André du Bouchet :
1. Ici en deux (1982),
Francis Ponge (texte) :
1. Première et Seconde Méditations nocturnes (1987),
Yves Bonnefoy :
1. Début et fin de la neige (1989),
Jorge Luis Borges :
1. Les Conjurés (1990),
Anne de Staël :
1. Cingles (1992),
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