Les Rats suivi de Le Songe en son théâtre de vent
de José Bianco
Editeur(s) : Patino
Genre : ROMAN CONTEMPORAIN
Date de Parution : 01/12/1991
Les Rats suivi de Le Songe en son théâtre de vent (Las ratas, 1943 ; Sombras suele vestir, 1941),
nouvelles, traduit de l’espagnol par Martine Couderc. [Genève],
Éditions Patiño, « Littératures et cultures latino-américaines », 1991
Comme s’ils étaient deux miroirs face à face, les deux celebres romans courts de José Bianco qui composent ce livre, ne decrivent pas des états mais des vacilations, reticenses, inquietantes failles à travers lesquelles on devine une realité ambigüe et parfois intolerable. Les Rats est la reconstitution d’un crime à travers un sujet trivial dans lequel nous decouvrons progressivement la violence et la passion coupable. Le dénoument inattendu, parfait, enrichit le mystère après l’avoir revelé.
Dans Le Songe en son théâtre de vent le jeu des surprises se depalace vers le fantastique. Jacinta,un rêve de l’art, est aussi le rêve des personnages et une femme dans le temps. les deux romans sont dominés par la tension entre absence et desir, mais le deuxieme, entrelacé de cites bibliques, laisse une ineffaçable sensation d’evenescence, comme si les faits se deroulaient ailleurs ?
Bianco ne s’est pas préoccupé de son renom. Il a preferé la lecture et l’écriture de bons livres, a dit Jorge Luis Borges. L’influence de ce dernier, notable dans l’economie verbale, le choix, et la constructions des trames, a été, chez Bianco un atribut de plus de sa modestie, la marque personnelle de l’un des grands écrivains de la litterature argentine.
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