Le baiser de la femme-araignée
de Manuel Puig
de Manuel Puig
Éditeur : Seuil (2 septembre 1996)
Collection : Points
Format : Poche - 263 pages
Molina l'homosexuel, arrêté pour attentat à la pudeur, parle, et Valentin, le militant de gauche en cheville avec des groupements politiques clandestins, écoute. Derrière les murs et les barreaux de la prison de Villa Devoto, le dialogue est leur seule échappatoire. Molina raconte à Valentin les films qu'il a vus, quand la liberté n'était pas un mirage lointain, et de tous les détails dont il se souvient. Les récits merveilleux, les histoires étranges, le suspense, les stars aux visages d'anges. L'imagination dans la nuit poussiéreuse de leur cellule est comme un avant-goût de la liberté qui les attend, peut-être. Mais malgré la complicité qui lie les deux hommes, Molina n'a pas encore fait tomber le masque...
Dans l'ensemble de son oeuvre, Manuel Puig ne cache pas sa passion pour le cinéma, notamment pour les films hollywoodiens d'avant-guerre. Dans Le Baiser de la femme-araignée, il entremêle avec génie l'histoire de ses personnages et les récits du prisonnier Molina. Revendication tonitruante pour la culture populaire, ce livre donne au cinéma le pouvoir de chasser l'angoisse, la peur et pourquoi pas... la mort. --Hector Chavez Présentation p. I-V. La conversation de deux prisonniers. L'un d'entre eux raconte des films à l'autre. Dans l'Argentine d'il y a quelques années, l'histoire d'une amitié (entre un guérillero urbain et un étalagiste qui a détourné des mineurs) plus forte que l'oppression fasciste. A noter qu'à côté du thème de la "résistance" on trouve celui de l'homosexualité. Hector Babenco a tiré un film de ce roman.
Collection : Points
Format : Poche - 263 pages
Molina l'homosexuel, arrêté pour attentat à la pudeur, parle, et Valentin, le militant de gauche en cheville avec des groupements politiques clandestins, écoute. Derrière les murs et les barreaux de la prison de Villa Devoto, le dialogue est leur seule échappatoire. Molina raconte à Valentin les films qu'il a vus, quand la liberté n'était pas un mirage lointain, et de tous les détails dont il se souvient. Les récits merveilleux, les histoires étranges, le suspense, les stars aux visages d'anges. L'imagination dans la nuit poussiéreuse de leur cellule est comme un avant-goût de la liberté qui les attend, peut-être. Mais malgré la complicité qui lie les deux hommes, Molina n'a pas encore fait tomber le masque...
Dans l'ensemble de son oeuvre, Manuel Puig ne cache pas sa passion pour le cinéma, notamment pour les films hollywoodiens d'avant-guerre. Dans Le Baiser de la femme-araignée, il entremêle avec génie l'histoire de ses personnages et les récits du prisonnier Molina. Revendication tonitruante pour la culture populaire, ce livre donne au cinéma le pouvoir de chasser l'angoisse, la peur et pourquoi pas... la mort. --Hector Chavez Présentation p. I-V. La conversation de deux prisonniers. L'un d'entre eux raconte des films à l'autre. Dans l'Argentine d'il y a quelques années, l'histoire d'une amitié (entre un guérillero urbain et un étalagiste qui a détourné des mineurs) plus forte que l'oppression fasciste. A noter qu'à côté du thème de la "résistance" on trouve celui de l'homosexualité. Hector Babenco a tiré un film de ce roman.
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