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J’étais une petite fille de 7 ans

Par larouge •  Aira Cesar • Jeudi 11/06/2009 • 0 commentaires  • Lu 1324 fois • Version imprimable

  • Currently 2/5

Note : 2/5 (2 notes)

J’étais une petite fille de 7 ans 

de César Aira (Auteur)  

 

Broché
Editeur : Christian Bourgois Editeur (7 février 2008)
Collection : LITT. ETR.

« Deuxième partie de la série commencée avec Yo era una chica moderna, ce nouveau roman précise au début la condition royale du personnage. Dans une ultime et faustienne tentative de remédier à la perpétuelle insatisfaction de son épouse (une psychologue lacanienne sans titre qu’aucun cadeau ni aucune attention ne semblent combler), le père de la fillette de sept ans fonde une monarchie turque heureuse en Bizcaye et devient roi. L’héroïne dit que les voyages s’inventent au fur et à mesure. Rien n’est plus exact pour expliquer les péripéties allégoriques de ce roman dont la trame - aux descriptions superbes et hallucinées, peut-être les meilleures pages qu’ait écrites Aira ces dernières années - se lance à la recherche d’une âme perdue dans un pèlerinage auquel ne manque pas une visite au château du Christ, un espace exigu rempli de papes. « Tous espéraient que quelque chose de cohérent se produise. Ce n’était pas trop demander. Ou si ? », lit-on. En tout cas, pour Aira, comme pour la princesse de sept ans, la source des histoires ne cesse jamais de couler. Et dans ces histoires loge le nouveau. » (Pablo Gianera, La Nación, 22 janvier 2006)  

Un homme ordinaire, malmené par son épouse, fait un pacte avec le diable et fonde le royaume turc de Biscaye. Ses pouvoirs surnaturels ne suffisent pas à apaiser l’impatience de sa petite fille, ni à la préserver des dangers qui la menacent : roi et princesse devront entreprendre un voyage à travers la vieille Biscaye magique, jusqu’aux confins de leur « pays de conte de fées », en quête d’une âme volée. « La source des histoires, qui alimentait ma curiosité insatiable, ne cessait jamais de jaillir. » Ce roman récent est un des sommets de l’art poétique de César Aira, de son inimitable fantaisie : personnages et paysages en fusion défilent comme dans un rêve enfantin, ou sur l’écran encore phosphorescent d’un cinéma abandonné.

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