Drieu
Auteur(s) : Victoria Ocampo
Auteur(s) : Victoria Ocampo
Broché: 151 pages
Editeur : Bartillat (6 août 2007)
En 1929, une célèbre mécène argentine, d'une grande beauté, rencontre un jeune romancier français, jalousé pour ses conquêtes. Quelques années plus tard, Victoria Ocampo fondera SUR, la plus brillante revue littéraire d'Amérique latine au XXe siècle ; Pierre Drieu la Rochelle, après avoir trouvé, avec Le Feu follet et La Comédie de Charleroi, le ton juste de son inspiration, cédera finalement à la tentation fasciste. Sur cette rencontre à haut risque, voici deux témoignages majeurs : les chapitres que Victoria consacre à Drieu dans son autobiographie et la correspondance inédite de Drieu. Leur étonnante sincérité ne nous révèle pas une idylle convenue entre deux personnalités sûres d'elles-mêmes, mais l'appel au secours que se lancent " deux enfants fascinés et perdus ". Fondée d'abord sur la force de l'attraction sensuelle, leur relation ne succombe pas à leurs divergences politiques, qui s'accusent au moment de la Guerre d'Espagne, lorsque Victoria prend résolument position contre Franco. Leur fidélité en amitié survit aux convulsions de l'Histoire et se fait tendresse et dialogue intellectuel, jusqu'au suicide de Drieu. N'écrira-t-il pas, en février 1944, s'imaginant lui-même dans le personnage de Benjamin Constant : " Ma Mme de Staël, ç'aurait été Victoria " ? Elle sera l'une des rares intimes à qui il destinera son ultime confession testamentaire.
Ecrit sur le ton de la confidence, récit intime d'un amour qui commence en 1929 et se prolongera jusqu'au suicide de Drieu, ces pages apportent grandement à la connaissance de l'écrivain qui tout au long de son existence confiera à la fougueuse Argentine son mal de vivre, les secrets de sa création littéraire, sa conception de la littérature ses ambitions inassouvies, ses amours, les arcanes de son désir. Victoria Ocampo offre ici un témoignage d'une grande qualité humaine, dénonce des errements de l'engagement politique du directeur de la NRF que fut Drieu pendant la période noire de l'occupation, sans oublier de raconter les promenades parisiennes accompagné de Drieu et de Malraux, les voyages en amoureux, les nuits sans sommeil, les promenades au Louvre, leurs silences...
Editeur : Bartillat (6 août 2007)
En 1929, une célèbre mécène argentine, d'une grande beauté, rencontre un jeune romancier français, jalousé pour ses conquêtes. Quelques années plus tard, Victoria Ocampo fondera SUR, la plus brillante revue littéraire d'Amérique latine au XXe siècle ; Pierre Drieu la Rochelle, après avoir trouvé, avec Le Feu follet et La Comédie de Charleroi, le ton juste de son inspiration, cédera finalement à la tentation fasciste. Sur cette rencontre à haut risque, voici deux témoignages majeurs : les chapitres que Victoria consacre à Drieu dans son autobiographie et la correspondance inédite de Drieu. Leur étonnante sincérité ne nous révèle pas une idylle convenue entre deux personnalités sûres d'elles-mêmes, mais l'appel au secours que se lancent " deux enfants fascinés et perdus ". Fondée d'abord sur la force de l'attraction sensuelle, leur relation ne succombe pas à leurs divergences politiques, qui s'accusent au moment de la Guerre d'Espagne, lorsque Victoria prend résolument position contre Franco. Leur fidélité en amitié survit aux convulsions de l'Histoire et se fait tendresse et dialogue intellectuel, jusqu'au suicide de Drieu. N'écrira-t-il pas, en février 1944, s'imaginant lui-même dans le personnage de Benjamin Constant : " Ma Mme de Staël, ç'aurait été Victoria " ? Elle sera l'une des rares intimes à qui il destinera son ultime confession testamentaire.
Ecrit sur le ton de la confidence, récit intime d'un amour qui commence en 1929 et se prolongera jusqu'au suicide de Drieu, ces pages apportent grandement à la connaissance de l'écrivain qui tout au long de son existence confiera à la fougueuse Argentine son mal de vivre, les secrets de sa création littéraire, sa conception de la littérature ses ambitions inassouvies, ses amours, les arcanes de son désir. Victoria Ocampo offre ici un témoignage d'une grande qualité humaine, dénonce des errements de l'engagement politique du directeur de la NRF que fut Drieu pendant la période noire de l'occupation, sans oublier de raconter les promenades parisiennes accompagné de Drieu et de Malraux, les voyages en amoureux, les nuits sans sommeil, les promenades au Louvre, leurs silences...
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