Douleur pays : L'Argentine sur le divan,
essai de Silvia Bleichmar (Auteur), Miguel Benasayag (Préface)
essai de Silvia Bleichmar (Auteur), Miguel Benasayag (Préface)
Broché: 100 pages
Editeur : Editions du Félin (25 avril 2003)
Collection : Quest d'époque
Le 19 décembre 2001, une déclaration solennelle du président argentin Fernando De la Rua provoquait une réaction populaire, sous la forme jusque-là inédite des cacerolazos : les concerts de casseroles. Cette journée qui avait débuté par des pillages de supermarchés s'achevait par les cris de la foule, venue manifester sa colère dans les rues de la capitale, Buenos Aires, provoquant la chute de Fernando De la Rua et commençant à écrire une nouvelle page de l'histoire nationale.Les attentes du peuple argentin sont immenses. Une profonde critique de la classe politique et des autorités judiciaires accompagne la souffrance de millions de personnes, poussées à un stade terminal de pauvreté par la faute de dirigeants sans scrupule, acteurs d'un modèle socio-économique en décadence.Le présent essai analyse une variable qui ne figure dans aucune statistique officielle, mais dont la croissance est alarmante en Argentine : la " douleur pays ". Un indice psychologique, un indice de souffrance qui s'oppose au " risque pays " calculé par les financiers internationaux pour évaluer la viabilité d'une économie nationale, et conseiller ou non à leurs clients d'y investir.
Un témoignage lucide et poignant sur la misère en Argentine, pays regorgeant de richesses devenu le symbole mondial de l'échec économique sur les effets psychologiques de la crise. Le titre Douleur pays est un jeu de mots sur l'expression "Risque pays" employé par les financiers internationaux pour classer les pays en fonction des risques qu'ils font courir aux investisseurs étrangers. Une mauvaise note condamne le pays au sous-développement et son peuple à la misère. C'est également une sorte de tableau, en plus noir, de la France préoccupée elle aussi par sa propre décadence. Douleur pays, indice psychologique de souffrance d'un pays en dépression. L'auteur fait souvent référence aux symboles argentins qui font rêver les Français, comme le tango et le football pour illustrer le mal qu'elle décrypte.
Editeur : Editions du Félin (25 avril 2003)
Collection : Quest d'époque
Le 19 décembre 2001, une déclaration solennelle du président argentin Fernando De la Rua provoquait une réaction populaire, sous la forme jusque-là inédite des cacerolazos : les concerts de casseroles. Cette journée qui avait débuté par des pillages de supermarchés s'achevait par les cris de la foule, venue manifester sa colère dans les rues de la capitale, Buenos Aires, provoquant la chute de Fernando De la Rua et commençant à écrire une nouvelle page de l'histoire nationale.Les attentes du peuple argentin sont immenses. Une profonde critique de la classe politique et des autorités judiciaires accompagne la souffrance de millions de personnes, poussées à un stade terminal de pauvreté par la faute de dirigeants sans scrupule, acteurs d'un modèle socio-économique en décadence.Le présent essai analyse une variable qui ne figure dans aucune statistique officielle, mais dont la croissance est alarmante en Argentine : la " douleur pays ". Un indice psychologique, un indice de souffrance qui s'oppose au " risque pays " calculé par les financiers internationaux pour évaluer la viabilité d'une économie nationale, et conseiller ou non à leurs clients d'y investir.
Un témoignage lucide et poignant sur la misère en Argentine, pays regorgeant de richesses devenu le symbole mondial de l'échec économique sur les effets psychologiques de la crise. Le titre Douleur pays est un jeu de mots sur l'expression "Risque pays" employé par les financiers internationaux pour classer les pays en fonction des risques qu'ils font courir aux investisseurs étrangers. Une mauvaise note condamne le pays au sous-développement et son peuple à la misère. C'est également une sorte de tableau, en plus noir, de la France préoccupée elle aussi par sa propre décadence. Douleur pays, indice psychologique de souffrance d'un pays en dépression. L'auteur fait souvent référence aux symboles argentins qui font rêver les Français, comme le tango et le football pour illustrer le mal qu'elle décrypte.
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