Désapparences
de Nestor Ponce Traduit de l'espagnol (Argentine) par Monique Roumette, illustrations de Guillermo Núñez
éditeur: Les hauts-fonds
édition bilingue
104 pages
édition bilingue
104 pages
Peu avant sa mort, Jorge Semprun demandait, à propos des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale, « que les écrivains s'emparent de la mémoire de la mort, sinon elle n'existerait plus... qu'ils parlent pour tous ceux qui désormais ne pourront plus témoigner de la mémoire européenne de la résistance et de la souffrance ».
C'est précisément ce que fait Nestor Ponce pour l'Argentine, assignant à chacun des quarante-cinq poèmes deDesapariencia no engaña (Désapparences) une date et un lieu, c'est-à-dire un des centres de détention clandestins de la dernière dictature militaire. Il prend ainsi en charge la mémoire de ses compagnons disparus, compagnons non nommés, ces quelque trente mille dont le général Videla bafouillait - en se déclarant avec un parfait cynisme apôtre des droits de l'homme et de la liberté - qu'ils « étaient inconnus puisque disparus ... Sans identité : ni morts ni vifs, puisque disparus ... » (Extrait de la postface)
pour lire un extrait et acheter le livre: http://www.leshauts-fonds.fr/catalogue.html
C'est précisément ce que fait Nestor Ponce pour l'Argentine, assignant à chacun des quarante-cinq poèmes deDesapariencia no engaña (Désapparences) une date et un lieu, c'est-à-dire un des centres de détention clandestins de la dernière dictature militaire. Il prend ainsi en charge la mémoire de ses compagnons disparus, compagnons non nommés, ces quelque trente mille dont le général Videla bafouillait - en se déclarant avec un parfait cynisme apôtre des droits de l'homme et de la liberté - qu'ils « étaient inconnus puisque disparus ... Sans identité : ni morts ni vifs, puisque disparus ... » (Extrait de la postface)
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