Comme on part, comme on reste
Editeur: La dernière goutte
Eperdu d’amour pour une femme qui semble l’avoir oublié, Meyer se réfugie dans la traduction des films des Marx Brothers et parcourt l’Abasto, un quartier où chaque rue donne naissance à un rêve, un souvenir, et relance son obsession. En ces lieux, d’autres hommes ont été brûlés par l’adoration du passé, ou par une espérance : des mendiants estropiés et roublards, des kiosquiers obsédés par la petite monnaie, des chasseurs de rats piégés dans un triangle amoureux. Seules quelques figures féminines, des comètes, ont rompu avec ce monde clos. Mais un beau jour, Meyer décide de partir pour Brooklyn…
Variation poétique et drôle sur l’infirmité des hommes et leur besoin d’obsessions, Comme on part, comme on reste invite à contempler les étoiles car, en plus d’être l’horizon des rêveurs, elles symbolisent tout autant l’exil qu’une ode au cinéma, à la puissance d’enchantement et aux fantasmes.
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