Chez Borges
de Alberto Manguel (Auteur), Christine Le Boeuf (Traduction)
de Alberto Manguel (Auteur), Christine Le Boeuf (Traduction)
Poche: 80 pages
Editeur : Actes Sud (3 mars 2005)
Collection : Babel
Pour Borges, l'essentiel de la réalité se trouvait dans les livres ; lire des livres, écrire des livres, parler de livres.De façon viscérale, il était conscient de poursuivre un dialogue commencé il y avait des milliers d'années et qui, croyait-il, n'aurait jamais de fin. Les livres restauraient le passé. "Avec le temps, disait-il, tout poème se transforme en élégie." Il était sans indulgence pour les théories littéraires capricieuses et reprochait en particulier à la littérature française de se concentrer non sur les livres, mais sur les écoles et des coteries.
Est-il meilleur moyen de rencontrer un auteur, parmi les plus fameux et les plus fascinants du XXe siècle, qu'en lui faisant la lecture ? Durant les dernières années de la vie de J. L. Borges, Alberto Manguel, alors étudiant à Buenos Aires, fut chargé par l'écrivain argentin de lire les pages auxquelles ce dernier, atteint de cécité progressive, n'avait plus accès par lui-même. Au fil de souvenirs, dont on sent l'importance qu'ils ont eue sur l'écriture et la réflexion de Manguel, se dessine un récit empreint de retenue et d'affection qui évoque les affinités littéraires en même temps que le simple quotidien d'un génie ordinaire.
Editeur : Actes Sud (3 mars 2005)
Collection : Babel
Pour Borges, l'essentiel de la réalité se trouvait dans les livres ; lire des livres, écrire des livres, parler de livres.De façon viscérale, il était conscient de poursuivre un dialogue commencé il y avait des milliers d'années et qui, croyait-il, n'aurait jamais de fin. Les livres restauraient le passé. "Avec le temps, disait-il, tout poème se transforme en élégie." Il était sans indulgence pour les théories littéraires capricieuses et reprochait en particulier à la littérature française de se concentrer non sur les livres, mais sur les écoles et des coteries.
Est-il meilleur moyen de rencontrer un auteur, parmi les plus fameux et les plus fascinants du XXe siècle, qu'en lui faisant la lecture ? Durant les dernières années de la vie de J. L. Borges, Alberto Manguel, alors étudiant à Buenos Aires, fut chargé par l'écrivain argentin de lire les pages auxquelles ce dernier, atteint de cécité progressive, n'avait plus accès par lui-même. Au fil de souvenirs, dont on sent l'importance qu'ils ont eue sur l'écriture et la réflexion de Manguel, se dessine un récit empreint de retenue et d'affection qui évoque les affinités littéraires en même temps que le simple quotidien d'un génie ordinaire.
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