Mots-clés : antonio de benedetto, ecrivain, argentin, auteur
Antonio DI BENEDETTO
[ARGENTINE] (Mendoza, 1922 — Buenos Aires, 1986). Exil en Espagne. Journaliste, scénariste, nouvelliste (Mundo animal, 1953 ; Absurdos, 1978) et romancier (El pentágono/Annabella, 1955 ; El silenciero/El hacedor de silencio, 1964 ; Los suicidas, 1969 ; Sombras, nada más..., 1985). Influencé par le cinéma, alliant une parfaite technique et un langage épuré, il est le principal représentant de la littérature expérimentale des années 60. Son roman Zama (1956), dont l’action se déroule pendant l'époque coloniale « qui pourrait être lu comme un roman picaresque, est marqué d'une dimension mythique et poétique ; et les fables métaphoriques qui le rythment discrètement en livrent la clef. La décadence du héros porte en elle l'effritement de la domination espagnole en cette fin du XVIIIe siècle qui annonce les guerres d'lndépendance. Derrière le je se cache un nous ambigu. Dans cette méditation poétique sur l'inquiétude d'être nous pouvons voir, peut-être, par-delà l'Argentine du XVIIIe siècle, une recherche de lui-même, toujours renouvelée, d'un continent. » (Alice Raillard, La Quinzaine Littéraire, 1976).ANTHOLOLOGIES / REVUES : Nouvelles : « Málaga-Colombe », extrait de Absurdos (1978), traduit de l'espagnol par Laure Guille Bataillon dans Anthologie de la nouvelle hispano-américaine, Belfond, 1981 — « Nous volons », traduit de l'espagnol par Juan Marey, dans Europe n° 690, 1986.— Zama (Zama, 1956), roman, traduit de l'espagnol par Laure Guille-Bataillon. [Paris], Éditions Denoël, « Lettres Nouvelles », 1976, 244 p., épuisé — réédition : Éditions Denoël, « Arc-en-ciel », 1987, 10.06 €.— Absurdos, nouvelles, tirées du recueil Absurdos (1978), traduit de l'espagnol par Annie Morvan et Françoise Cambo-Timal. [Arles], Éditions Actes Sud, « Lettres latino-américaines », 1990, 132 p., 12.96 €.FILMOGRAPHIE : Chiquilines (1991), film de Mario A. Mittelman, d’après les nouvelles « Enroscado » d’Antonio Di Benedetto et « Un muchacho sin suerte » d’Alvaro Yunque.
[ARGENTINE] (Mendoza, 1922 — Buenos Aires, 1986). Exil en Espagne. Journaliste, scénariste, nouvelliste (Mundo animal, 1953 ; Absurdos, 1978) et romancier (El pentágono/Annabella, 1955 ; El silenciero/El hacedor de silencio, 1964 ; Los suicidas, 1969 ; Sombras, nada más..., 1985). Influencé par le cinéma, alliant une parfaite technique et un langage épuré, il est le principal représentant de la littérature expérimentale des années 60. Son roman Zama (1956), dont l’action se déroule pendant l'époque coloniale « qui pourrait être lu comme un roman picaresque, est marqué d'une dimension mythique et poétique ; et les fables métaphoriques qui le rythment discrètement en livrent la clef. La décadence du héros porte en elle l'effritement de la domination espagnole en cette fin du XVIIIe siècle qui annonce les guerres d'lndépendance. Derrière le je se cache un nous ambigu. Dans cette méditation poétique sur l'inquiétude d'être nous pouvons voir, peut-être, par-delà l'Argentine du XVIIIe siècle, une recherche de lui-même, toujours renouvelée, d'un continent. » (Alice Raillard, La Quinzaine Littéraire, 1976).ANTHOLOLOGIES / REVUES : Nouvelles : « Málaga-Colombe », extrait de Absurdos (1978), traduit de l'espagnol par Laure Guille Bataillon dans Anthologie de la nouvelle hispano-américaine, Belfond, 1981 — « Nous volons », traduit de l'espagnol par Juan Marey, dans Europe n° 690, 1986.— Zama (Zama, 1956), roman, traduit de l'espagnol par Laure Guille-Bataillon. [Paris], Éditions Denoël, « Lettres Nouvelles », 1976, 244 p., épuisé — réédition : Éditions Denoël, « Arc-en-ciel », 1987, 10.06 €.— Absurdos, nouvelles, tirées du recueil Absurdos (1978), traduit de l'espagnol par Annie Morvan et Françoise Cambo-Timal. [Arles], Éditions Actes Sud, « Lettres latino-américaines », 1990, 132 p., 12.96 €.FILMOGRAPHIE : Chiquilines (1991), film de Mario A. Mittelman, d’après les nouvelles « Enroscado » d’Antonio Di Benedetto et « Un muchacho sin suerte » d’Alvaro Yunque.
Antonio Di Benedetto nació en Mendoza el 2 de noviembre de 1922. Luego de cursar algunos años de abogacía, se dedicó al periodismo. El gobierno de Francia lo becó para realizar estudios superiores en esa especialidad. Como periodista fue subdirector del diario "Los Andes", y corresponsal del diario "La Prensa".
En 1953 publicó su primer libro, Mundo animal, con el que inició su brillante carrera de escritor cuya cima fue la novela Zama, acaso una de las más grandes novelas de la literatura argentina.
Antonio Di Benedetto recibió numerosos premios y distinciones por su labor: el gobierno italiano lo condecoró como caballero de la Orden de mérito en 1969; en 1971 la medalla de oro de Alliance Française; en 1973 fue designado miembro fundador del Club de los XIII, y un año después recibió la Beca Guggenheim.
Di Benedetto ocupa un destacado lugar en la narrativa contemporánea argentina. Para ello lo acreditan su personalísimo estilo, su capacidad de crear personajes vivos, su facultad inventiva, su aguda captación sensorial y su activa intencionalidad poética de remodelador del mundo.
En Zama, alcanzó su culminación el realismo profundo de Di Benedetto; fuerte, cruel, incisivo, supera las apariencias de las cosas y acoge en su seno los productos de la más pura fantasía creadora.
En 1976, pocas horas después del golpe militar del 24 de marzo, Di Benedetto fue secuestrado por el ejército. "Creo nunca estaré seguro que fui encarcelado por algo que publiqué. Mi sufrimiento hubiese sido menor si alguna vez me hubieran dicho qué exactamente. Pero no lo supe. Esta incertidumbre es la más horrorosas de las torturas", diría años más tarde. Humillado, golpeado y destrozado anímicamente, fue excarcelado el 4 de septiembre de 1977 y se exilió en Estados Unidos, Francia y España. Regresó definitivamente a la Argentina en 1985. Murió víctima de un derrame cerebral el 10 de octubre de 1986 en Buenos Aires.
(fuentes: Graciela de Sola en el "Diccionario de la Literatura Argentina", de Pedro Orgambide y Roberto Yahni, publicado por Sudamericana; literatura.org)
esta página fue preparada con la colaboración de José Galán
Derniers commentaires
→ plus de commentaires