Argentine, née à Rosario en 1953, Alicia éprouve le besoin de s’exprimer par écrit alors qu’elle ne sait encore ni lire ni écrire. Un intense désir de justice sociale traverse ses écrits de jeunesse qu’il s’agisse de prose ou de poésie. Durant les années soixante-dix, fidèle à cette aspiration, elle devient militante de l’une des organisations de gauche les plus réprimées par la droite au pouvoir : le Parti Révolutionnaire des Travailleurs. Tout en militant et en travaillant, elle poursuit des études de Lettre et de Philosophie, écrit de la prose et de la poésie. En 1975 elle est arrêtée, comme beaucoup d’autres à l’époque et restera prisonnière politique jusqu’en décembre 1978. Puis elle doit s’exiler, à Los Angeles et au Mexique. Elle rentre à Buenos Aires lorsque la dernière junte militaire quitte le pouvoir et en 1987 son premier roman, Pasos bajo el agua, qui fictionnalise l’expérience carcérale, est alors publié. Suite à cette publication, des menaces contre elle-même et sa fille déterminent leur retour en Californie en 1988.
Alicia est également l’auteur des romans Patas de avestruz, 259 saltos y uno immortal, Basse danse, Natatio aeterna et Eni Furtado no ha dejado de correr, achevé tout récemment ; du recueil de contes et récits Ofrenda de propia piel, et du livre de poésie Mano en vuelo (Main en vol, L’atelier du tilde, 2011).
Ses livres sont publiés dans différentes langues.
Alicia vit et écrit à Los Angeles où elle enseigne l’écriture créative à l’Université Chapman.
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