Le Monde, 21 août 1998
« Peut-on encore parler de littérature ? La question peut sembler oiseuse mais l’auteur ne cherche pas à l’éviter, affirmant qu’il écrit pour la littérature “sans aucun souci d’écrire de ou sur la littérature, inventant une nouvelle place, écrivant du dehors, comme un artisan, un texte réservé à d’autres artisans,à d’autres textes”. Projet modeste et cependant d’une ambition démesurée, totalement irréalisable, passionnant par ses contradictions mêmes puisqu’il ne cesse de s’interroger sur la validité de l’écriture et prétend, par un dernier texte qui est aussi un premier livre, en finir avec le langage en retournant ses propres armes contre lui. »
Gérard Meudal, Le Monde, 21 août 1998
« A travers cette volonté de tout dire, typique du projet autobiographique, cette chasse à la vérité, illusoire et absurde, Amigorera signe une autobiographie paroxysée, à la limite de la caricature. Avec une vraie question : que faut-il dire pour dire tout? Dans quel repli de sa mémoire traquer ce qui constitue le je (”ne parle pas”) dont l’auteur veut se débarrasser?
Nelly Kaprièlian, Les inrockuptibles, 8 juillet 1998
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