«Aller simple»
Carlos Salem déjanté
«Aller simple» est un petit bijou noir, plein d'humour et d'émotion. On y croise au fil des pages Charlie, réincarnation de Carlos Gardel, qui veut la peau de Julio Iglesias; Octavio, un brave type introverti dont la femme vient d'être assassinée et qui noie son chagrin dans la vodka; et Soldati, vendeur de glaces dans le désert marocain, chanteur de tango à ses heures perdues.
Sans compter des voyous boliviens, un prix Nobel n'ayant jamais écrit un seul bouquin, un chat infernal, une équipe de cinéma qui a perdu le nord, et des footballeurs planants. L'auteur de cette épopée, l'Argentin Carlos Salem, installé à Madrid depuis une vingtaine d'années, a reçu pour ce livre le prix de la Semana Negra de Gijón. Un polar décalé, jouissif à l'extrême, édité par Moisson rouge (16 euros), qui est en train de devenir un éditeur incontournable de la planète noire.
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