la traduction de Pablo De Santis
écrite à la première personne, l’histoire se déroule cinq ans avant le moment de l’écriture, dans un village fantôme de la côte atlantique argentine. là s’est tenu un congrès de traducteurs auquel miguel de blast, 40 ans, marié, peu attiré par ce genre d’événements, a assisté attiré par la présence d’une femme avec qui il a eu une relation quinze ans auparavant. il y rencontrera aussi un ancien rival qu’il admire en secret. le triangle se reconstitue.
parallèlement, une série de morts étranges complique la situation des uns par rapport aux autres. et dans ce jeu des sommets changeants, miguel va se débattre entre l’amour de la femme perdue, la haine pour son collègue, et la recherche d’une version réelle des faits, dont le dénominateur commun est une pièce de monnaie.
avec une conscience extrême du langage comme véhicule idéal et exclusif sur le quel monter une histoire et la faire fonctionner sur les rails de la tension narrative, seuls rails possibles pour arriver jusqu’au lecteur; avec cet autre histoire qui, toujours, se cache derrière celle qui est apparente. et qui avec sa mélodie étrange cause une réaction chez le lecteur, de santis nous englobe dans un tout.
à chaque phrase de santis est conscient de ce chant, de cette mélodie.et il y a dans le regard de de santis une connaissance silencieuse des relations humaines, de ce qui, en dessous de l’apparente communication des mots, communique plus intensément avec les personnes.
De Santis a écrit un très beau roman ou, ce qui veut dire la même chose, une succession de moments de bonheur.
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